Réforme des lycées, le 17 et le 24 on commence la lutte !

Le projet de loi Chatel sort en décembre. Il a annoncé la couleur : la fin du bac national.

Bac individuel = bac poubelle !

Avec les heures individualisées, on ne suivra plus les mêmes cours. Certains se prépareront à l’enseignement supérieur en approfondissant les programmes. D’autres auront des cours de soutien ou des stages. On pourra compléter son cursus avec des activités culturelles, professionnelles, associatives…

Ca a l’air bien ? Mais il y aura moins de contenu dans les diplômes. Ce qui restera de commun à tous sera moins important. C’est un « livret de compétences » qui distinguera les diplômés les uns des autres : il dira à nos futurs universités et employeurs ce que nous avons fait au lycée. Il nous mettra en concurrence.

Pour le gouvernement, orientation = piège à cons !

Les filières ne prépareront plus qu’à quelques voies dans le supérieur. Certaines mèneront à des diplômes de qualité, de niveau bac+5, le nouveau standard pour trouver un boulot à peu près stable et bien payé. La majorité aura des diplômes plus spécialisés, préparant à bosser sur un poste, dans une boîte, qui ne permettront pas la mobilité (qui est importante vu le nombre de licenciements) et de revendiquer un bon salaire, de bonnes conditions de travail.

Contrôle en cours de formation ?

Dernière mesure pour être sûr que nous n’aurons pas tous le même diplôme : le contrôle « en cours de formation ». La majorité des notes sera obtenue en cours d’année, plus en fin de terminale… Moins de stress en juin ? Moins de justice ! Le bac ne sera pas le même selon qu’on l’aura passé dans un bahut réputé ou dans un lycée populaire !

Tous dans la rue !

L’année dernière, nous avons fait reculer le gouvernement. Maintenant, il faut aller jusqu’au bout. Plusieurs bahuts ont commencé à se mobiliser avant les vacances. Le 24 novembre, les syndicats de l’Education appellent à une journée de grève et de manif. C’est le moment de commencer un nouveau mouvement !

Non aux livrets de compétences !

Non aux épreuves « en cours de formation » !

Non à la baisse des contenus !

Arrêt des suppressions de postes, embauche des personnels nécessaires, des moyens à la hauteur des besoins !

Des diplômes nationaux et de qualité !