LE PERE NOEL PASSE LA REFORME CHATEL RESTE

8 ans après le début des suppressions de postes, 2 ans après la réforme du lycée pro et la privatisation des universités, Luc Chatel veut réformer le lycée général, quelle est la logique de ces réformes de l’Education :

Plus de sélection…

Le premier élément commun à toutes ces réformes, c’est le renforcement de la sélection. Comme le gouvernement n’est pas fou et ne veut pas provoquer la colère des lycéens et des étudiants, il n’emploie pas le terme de sélection mais préfère user de celui d’orientation active (présent dans la réforme Chatel et dans la LRU pour les facs). En clair, à chaque fin de trimestre ou de semestre à la fac on juge si tes résultats sont satisfaisant et s’il ne le sont pas on t’envoie vers une fillière de moins bonne qualité.

La casse des diplômes

Derrière chacune des réformes de l’éducation de ces dernières années on trouve une même volonté de s’attaquer au contenu des diplômes. En dégradant les conditions d’études, en supprimant 160 000 postes de profs entre 2002 et 2012 dans les lycées, en réduisant le nombre de cours en effectifs réduits au profit des cours en amphi à la fac, le gouvernement rend l’apprentissage plus difficile. Si il est plus dur d’étudier, on apprendra moins et nos diplômes auront donc une moins bonne valeur. L’intérêt d’un diplôme c’est qu’il est reconnu par les conventions collectives et garantit un niveau de salaire minimum et la possibilité de poursuivre des études. En individualisant les parcours, le gouvernement casse cette valeur nationale des diplômes. Avec la LRU, il y a une multiplication des diplômes spécialisés dans une entreprise et valable uniquement dans celle ci. La réforme Chatel signifie la fin de la valeur nationale du bac. En effet, le bac sera dorénavant décrit par un livret de compétence. Dans ce dernier sera indiqué si l’on atteint ou dépassé le tronc commun pendant les 2h d’accompagnement personnalisé. Il sera également indiqué quel enseignement de spécialité on a choisi, mais entre art du cirque et droit, il est évident qu’il ne s’agira pas du même bac. En conclusion, dans une situation de crise où le chômage des jeunes a augmenter de 25% en 1 an, notre seul chance de nous en sortir c’est d’avoir un diplôme de qualité.

Le gouvernement n’est pas d’accord

Tous en grève !

En réponse à la politique de casse de l’éducation du gouvernement, partout en France les lycéens se mobilisent ! Le 15 décembre ce sont 1500 lycéens de Bayonne qui ont battu le pavé, ainsi que 700 à Lille, 1500 à Paris… Mais ce n’est pas en en restant là que le gouvernement arrêtera de casser notre éducation, nous devons continuer à descendre dans la rue.

C’est en étant de plus en plus nombreux que l’on pourra mettre la pression au ministre et lui faire retirer ses mesures dévastatrices !

Pour faire plier le gouvernement : mobilisons nous !

Pour que le gouvernement nous écoute et pour qu’il accède à nos revendications, nous devons nous mobiliser largement. Seul un mouvement massif des lycéens fera battre en retraite un gouvernement déterminé à casser notre éducation. C’est pour cela qu’il est important d’aller en manifestation, et de toujours chercher à être plus nombreux. C’est en descendant tous dans la rue et en cherchant toujours à entraîner un maximum de lycéens dans la lutte que l’on fera céder le gouvernement.

Pour nous mobiliser, organisons nous !

Pour toujours être plus nombreux à nous mobiliser contre la casse de l’éducation il faut toujours chercher à se tourner vers les lycéens. Lorsque l’on est peu d’élèves mobilisé sur son bahut, au lieu de bloquer de façon minoritaire ce qui à terme est contreproductif, il vaut mieux essayer d’organiser des Assemblées Générales, ou des Comités de mobilisations, afin d’être toujours plus nombreux dans la mobilisation. Il faut aussi expliquer aux lycéens les attaques du gouvernement à l’encontre de notre éducation et leur conséquences désastreuse. Pour s’organiser et se coordonner entre lycéens de la Région Parisienne, il faut aussi se rendre aux Assemblées générales des lycéens mobilisés. Tout ça afin d’être toujours de plus en plus nombreux, et de créer un mouvement lycéen massif pour que le gouvernement retire ses mesures pourries.