Déjà avant les vacances de Noël, des lycéens sont descendus dans la rue à plusieurs reprises pour protester contre la casse de l’éducation et exiger le retrait de la réforme du lycée de Luc Châtel.

Rappelons que l’an dernier, face à la menace d’un mouvement lycéen d’ampleur, Darcos (ancien ministre de l’éducation) avait préféré repousser la mise en place de sa réforme du lycée. Mais cette année, ils nous resservent le même plat. Non seulement les suppressions de postes de profs se poursuivent mais en plus, ils reviennent à la charge avec une réforme à peine revisitée dont la logique reste bien : une augmentation des inégalités entre les établissements et entre les lycéens. Ils veulent donner plus d’autonomie aux lycées. Pourtant, on a pu le vérifier avec l’autonomie des universités, plus d’autonomie signifie surtout plus d’inégalités. Ils veulent faire des parcours de plus en plus individualisés. Ca signifie que tous les lycéens n’auront pas le même bac et donc n’auront pas la même valeur. Après les suppressions d’options, ils veulent maintenant supprimer des matières.

Alors, même si jusqu’à présent la réponse du gouvernement à nos revendications a plutôt été de nous envoyer les flics sur les bahuts, les lycéens ne lâchent pas l’affaire. Une nouvelle journée de mobilisation est appelée jeudi 14 janvier par plusieurs coordinations lycéennes régionales, par la Fidl et le NPA.

Les lycéens appellent aussi à se mettre en grève et à manifester le 21 et 30 janvier aux côté des profs et du reste de la fonction publique.