Compte rendu de la réunion publique « Nous ne paierons pas leur crise» du 18 octobre à  Reims.

Avec les camarades du comité de Reims, on a pu préparer cette réunion assez en amont avec plusieurs diffs de tracs sur la fac, sur 5 lycées et durant la manif du 11 avec prise de contact et collage d’affiches. Résultat on était 19 lors de la réunion publique dont 10 personnes inconnues auxquelles on pourrait ajouter 3 étudiants arrivés à  la fin.

Durant la réunion il y avait deux interventions, la première sur la situation politique avec la question de la dette, des plans d’austérité et les résistances internationales. La seconde portait sur les réponses du NPA à  la crise, l’annulation de la dette, le programme d’urgence et la nécessaire convergence des luttes. Cela nous a donc permis de mettre en lumière que malgré les plans d’austérités et la volonté affichée de la classe dirigeante de nous faire payer la dette, qu’il existait des résistances et des potentialités de renverser le rapport de force à  la condition de mener des mouvements de masse avec des revendications claires et en ruptures avec la logique capitaliste. Enfin, nous avons proposé la création du comité de soutien à  la candidature de Philippe Poutou, en invitant tous ceux qui le souhaitent à  y participer, en faisant le lien entre la campagne présidentielle et les luttes.

Il s’en est suivi un débat super intéressant. Les questions majeures qui s’en dégageaient portaient, sur les moyens d’organiser le milieu lycéen afin de faire émerger des revendications politiques et sur les moyens de lutter contre la désinformation et la dépolitisation, ainsi que sur la nécessiter de s’unir pour lutter et donc de faire converger les luttes.

La réunion publique fut donc super positive, on a réussi à  y vendre 7 journaux, 2 brochures jeunes et 2 kit de formation et à  avoir 6 contacts. Mais au delà  de ça, ce qui est vraiment bien c’est que l’on a eu pas mal de discussions avec des lycéens vraiment motivés pour lutter et pour s’organiser pour les prochains mouvements. L’un d’entre eux veut rejoindre le NPA et quelques autres sont super intéressés et en tout cas veulent refaire des réunions pour discuter politique.