Communiqué du NPA. Pour les droits des femmes en Tunisie

En Tunisie, une jeune femme victime de viol de la part de deux policiers s’est retrouvée dans le box des accusés. Ses violeurs l’ont accuséeè?¦d’atteinte à  la pudeur !

Il a fallu que les organisations féministes, de défense des droits de l’Homme, des militants syndicaux et politiques de toute la Tunisie pèsent de tout leur poids depuis le mois de septembre, pour qu’enfin cette accusation ignoble soit levée. Le 29 novembre, la jeune femme a obtenu un non lieu.

On pensait donc l’affaire revenue enfin à  son point de départ : une jeune femme a été violée par deux policiers au mois de septembre. Elle a porté plainte contre ses violeurs.

Mais un cafouillage médiatique révèle que le ministère aurait envisagé de faire appel de la décision de non lieu, avant d’y renoncer. Une autre rumeur prête aux policiers en cause l’intention de faire appel. Quoiqu’il en soit, il faudra encore la vigilance et la mobilisation de tous les milieux militants pour que la victime cesse d’être traitée en coupable et que les violeurs ne bénéficient pas de la protection du gouvernement islamiste qui, depuis son arrivée au pouvoir, ne cesse de s’en prendre aux droits des femmes. Le NPA affirme sa solidarité pleine et entière avec la victime et toutes celles et ceux qui se mobilisent pour les droits des femmes.

Montreuil, le 4 décembre 2012