Solidarité internationaliste avec les étudiant·es de l’Université Humboldt

Depuis deux semaines, plus de 150 étudiant·es sont mobilisé·es contre la destitution d’Andrej Holm, ex-secrétaire d’Etat au Logement et professeur de sciences politiques, connu et apprécié de ses élèves pour son engagement politique contre la gentrification et la politique de logement néo-libérale. La décision unilatérale par la présidente de l’Université Sabine Kunst a entrainé le soulèvement des étudiants, qui occupent depuis plus de deux semaines l’Institut de Sciences politiques de leur université et ont organisé samedi 28 janvier une manifestation de 5000 personnes à Berlin, en lien avec les association de défense du logement et le personnel précaire de l’université. Malgré les pressions de la direction qui exige la fin de l’occupation, les étudiant·es ont déclaré mercredi dans leur dernier communiqué que l’occupation ne prendrait fin qu’une fois leurs revendications satisfaites.

Au-delà de la destitution d’Andrej Holm, la protestation se construit contre la politique de gentrification du gouvernement de Berlin responsable de la hausse des loyers, ainsi que le système anti-démocratique à l’œuvre à l’université.

Parmi les revendications de la mobilisation : la fin des coupes budgétaires, une politique du logement en faveur des locataires et non des investisseurs et la fin des contrats précaires pour le personnel de l’université. En outre, une invitation est lancée à tout·es les étudiant·es des autres facs, membres du personnel, professeur·es, chômeur·ses, et militant·es isolé·es à se rallier à leur cause.

Les étudiant·es berlinois·es résistent, au même titre que celles et ceux de l’Université Toulouse le Mirail, qui luttent en ce moment contre la fusion des universités de Toulouse.

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