26ème Rencontres Internationales de Jeunes
Petit Guide du participant
Depuis 26 ans la Quatrième Internationale organise ces rencontres. Chaque année, le camp se tient dans un pays différent. C’est la première fois que nos camarades grecs accueillent le camp. Et cela tombe plutôt au bon moment !
Cette année, la jeunesse grecque a déclenché une mobilisation sociale qui a fait peur aux classes dirigeantes européennes. La révolte de décembre dernier suite à l’assassinat d’un jeune de 15 ans par les flics, a été le point de départ d’un affrontement avec l’État et d’une lutte contre ses politiques libérales.
Et cette mobilisation de la « génération 700 euro » n’a pas eu de frontière. De plus en plus, nos luttes sont communes partout en Europe car les attaques et le projet de la bourgeoisie se décline de manière similaire dans les différents pays. Pour maintenir leurs profits face à la crise, les patrons s’attaquent à nos diplômes et à nos qualifications et précarisent nos conditions de travail. Dans l’État Espagnol cette année une réforme vient de faire passer l’accès aux concours de l’enseignement de bac + 3 à bac + 5…
Partout également, la question de la construction de nouveaux partis anticapitalistes est à l’ordre du jour. Les expériences sont multiples : Bloc de Gauche au Portugal, Sinistra Critica en Italie ou encore Izquierda Anticapitalista dans l’État Espagnol. Ce camp sera le moment d’échanger nos expériences de construction de ces partis, sur la place de la jeunesse…
Le camp est le premier depuis la fondation du NPA. Il s’agit donc aussi d’une rencontre nationale qui doit nous permettre de préparer la rentrée prochaine. Nous prendrons également le temps d’avoir des discussions sur la CNJ et ses enjeux.
Enfin les RIJ sont un moment particulier puisque nous nous efforçons que le camp soit à l’image de notre projet de société. Dans le camp, comme dans le NPA, nous banissons toute attitude raciste, sexiste ou homophobe. De plus, toute une série de tâches sont organisées collectivement comme le bar, le service d’ordre, le nettoyage du camp… L’idée est que chacun participe au bon déroulement et à l’organisation de ces rencontres. Bien sûr il ne s’agit pas de construire le socialisme dans un seul camping mais de chercher à transcrire dans le cadre d’une semaine les idées que nous cherchons à défendre au quotidien dans les luttes. Une série de décisions comme le programme par exemple sont nécessairement prises en amont pour permettre que le camp soit aussi un moment de détente agréable. En début de semaine, nous élisons aussi une série d’instances pour permettre au camp de se dérouler au mieux.