Edito du NPA Jeunes Révolutionnaires du 7 octobre 2024

Israël sème la terreur

Cette semaine, cela fera tout juste un an qu’Israël mène un génocide dans la bande de Gaza, transformant celle-ci en un champ de ruine. Ses bombardements ont fait 41 000 morts, près de 100 000 blessés, 2,2 millions de déplacés et endommagé ou détruit les deux tiers des bâtiments de la zone. Après le Hamas, c’est maintenant au Hezbollah qu’Israël déclare faire la guerre, mais ce sont bien les Palestiniens et Libanais qui en payent le prix : Netanyahou fait raser des quartiers, des villages entiers et des camps de réfugiés par son armée, qui a envahi le Liban la semaine dernière. Ses frappes y ont déjà fait 2000 morts et provoqué un million de déplacés. 

Les grandes puissances impérialistes complices de ces massacres

Les dirigeants occidentaux ont leur part de responsabilité dans cette situation. Pendant un an, ils ont laissé les mains libres à Netanyahou pour massacrer les gazaouis. Maintenant ils appellent le premier ministre israélien à la mesure… mais tout en continuant à lui fournir des armes ! Macron s’est prononcé pour un soi-disant arrêt de livraison d’armes utilisées à Gaza, mais l’Élysée s’est directement empressé de préciser que la France continuera d’exporter les composants nécessaires à la défense d’Israël. La priorité pour les grandes puissances est de continuer de soutenir leur principal allié et gendarme depuis des décennies dans la région.

En finir avec les massacres, avec l’impérialisme et le capitalisme

Si l’Etat israélien mène cette politique guerrière c’est dans l’optique d’asseoir et d’affirmer sa place de puissance coloniale, militaire et économique dans la région. Mais Israël est un État fortement dépendant du soutien des grandes puissances. C’est en cela qu’amplifier la lutte en solidarité avec le peuple palestinien est crutiale. Car, en plus de briser le sentiment d’isolement des Palestiniens, elle pourrait être capable de saper l’un des piliers de la puissance du gouvernement israélien : le soutien occidental.

Le gouvernement craint un mouvement dans les universités. En témoigne le communiqué d’Hetzel, le nouveau ministre de l’enseignement supérieur, qui condamne fermement les actions et mobilisations étudiantes en solidarité avec la Palestine et demande aux présidents de fac de “veiller au maintien de l’ordre public”. C’est bien qu’ils craignent le développement d’un mouvement, alors que nous étions encore des milliers ce samedi en manifestation dans de nombreuses villes en France.

Les travailleurs et les jeunes, qui font tout tourner par-delà les frontières, n’ont aucun intérêt au maintien de ce système. Nous avons la force d’en finir avec cet ordre impérialiste, et renverser cette société capitaliste qui sème la guerre, la barbarie et la misère aux quatre coins du monde. Ne comptons que sur nos propres forces, organisons-nous !

Lisez le dossier complet de notre Journal Révolutionnaires :
Jusqu’où l’extrême droite au pouvoir en Israël cherche-t-elle à étendre la guerre ?