L’État israélien bombarde les gazaouis et libanais avec la complicité de Biden et Macron. Stop au génocide et à la guerre !

Patrick Hetzel, le ministre de l’enseignement supérieur, a participé ce week-end au congrès de l’UNI, un syndicat d’extrême droite (comme s’il fallait un signe supplémentaire que ce gouvernement avait été constitué avec le soutien et l’accord de Marine Le Pen !). Cette apparition fait suite à l’envoi d’une circulaire à l’ensemble des présidences d’université dans laquelle Hetzel demandait l’emploi de la répression contre toute initiative politique d’étudiants en soutien aux peuples palestiniens et libanais. Mais le gouvernement voit plus loin encore. Avec sa proposition de budget 2025, il prépare une nouvelle cure d’austérité de 60 milliards d’euros dont les travailleurs et les jeunes vont payer la note ! Attaques contre l’éducation nationale, la santé, l’assurance chômage… mais de nouveaux milliards pour la police et l’armée ! Alors avant qu’on s’y oppose, le gouvernement s’entraîne à réprimer dans les facs.  

Même si Macron ne le veut pas, nous on est là !

Les étudiants de Sciences Po ne se sont pas laissés intimider par les menaces de Hetzel. Lors de la journée d’anniversaire du commencement du génocide, ils se sont rassemblés sur leur campus pour se mobiliser et dénoncer le massacre en cours. Prenons désormais exemple et continuons à dénoncer la politique criminelle de l’État d’Israël qui dure depuis plus d’un an !

Cela fait plus d’un an que Gaza est transformé en un champ de ruine. Les bombardements ont fait plus de 41 000 morts, près de 100 000 blessés, 2,2 millions de déplacés et endommagé ou détruit les deux tiers des bâtiments de la zone. Après le Hamas, c’est maintenant au Hezbollah qu’Israël déclare faire la guerre, mais ce sont bien les Palestiniens et Libanais qui en payent le prix : Netanyahou fait raser des quartiers, des villages entiers et des camps de réfugiés par son armée, qui a envahi le Liban. Ses frappes y ont déjà fait 2000 morts et provoqué un million de déplacés.

Après le Hamas et le Hezbollah, Netanyahou va-t-il bombarder l’ONU ?

Les dirigeants occidentaux ont leur part de responsabilité dans cette situation. Pendant un an, ils ont laissé les mains libres à Netanyahou pour massacrer les gazaouis. Maintenant ils appellent le premier ministre israélien à la mesure… mais tout en continuant à lui fournir des armes ! L’État israélien se croit tellement tout permis qu’il se permet de tirer et d’envoyer ses tanks contre les casques bleus (qui ne l’empêchent pourtant pas d’envahir le Liban) ! Une démonstration en puissance que le « droit international » et les Nations-Unies ne sont qu’une mascarade : dans le monde impérialiste, c’est la force qui dirige ! Et pour les grandes puissances comme les USA et la France, la priorité reste de soutenir leur principal allié et gendarme depuis des décennies dans la région, malgré leurs grands discours sur la paix et la nécessité d’un cessez-le-feu.

Ici comme là-bas, débarrassons-nous des puissances impérialistes !

Si l’État israélien mène cette politique guerrière, c’est dans l’optique d’asseoir et d’affirmer sa place de puissance coloniale, militaire et économique dans la région. Mais Israël est un colosse aux pieds d’argiles, un État fortement dépendant du soutien des grandes puissances. C’est en cela qu’amplifier la lutte en solidarité avec le peuple palestinien est crutiale. Car, en plus de briser le sentiment d’isolement des Palestiniens, elle pourrait être capable de saper l’un des piliers de la puissance du gouvernement israélien : le soutien occidental et d’ouvrir la porte à une révolte des travailleurs, seuls capables d’abattre l’ensemble de ces régimes qui tuent et exploitent les peuples de la région.