AUGMENTER LES SALAIRES, CHANGER NOS VIES, RELEVER LA TÊTE

Scènes spectaculaires, queues gigantesques aux stations-service. L’essence manque. Il y a quelques semaines déjà, elle était hors de prix : les groupes de l’énergie se gavaient de super-profits et on nous disait que les prix montaient tout seuls à cause de la guerre en Ukraine. Maintenant on nous dit que « les raffineurs bloquent le pays ». Mais ce ne sont pas les raffineurs qui ont vu leurs bénéfices doubler en un an, ce sont les actionnaires de Total.

DES LUTTES QUI SE MULTIPLIENT

Elisabeth Borne menace de réquisitionner les grévistes. Les grands médias de la bourgeoisie aussi épaulent Total et ExxonMobil. On nous dit que les raffineurs sont des privilégiés. Diviser pour mieux
régner…
Les raffineurs, comme tout le monde, ont vu les prix grimper, les salaires piétiner et les grands patrons fêter des profits records. Ils ne sont pas les seuls en lutte. A Stellantis (PSA) depuis des semaines, les salariés multiplient grèves et débrayages : ils réclament 400 euros d’augmentation et 6000 euros de prime. C’est ce qu’il faut à tous. La lutte commence à donner des idées. Dans beaucoup d’entreprises, on se dit que c’est le moment d’y aller, que toutes les luttes s’entraident. L’union fait la force.

LE 16 ET LE 18 OCTOBRE, TOUS ET TOUTES DANS LA RUE !

Le 16 octobre, les partis de la Nupes avaient prévu une « marche contre la vie chère et l’inaction climatique ». Si la marche était un succès, elle donnerait confiance pour amplifier et unifier les luttes en cours, indépendamment d’ailleurs des mots d’ordre très politiciens de ceux qui y appellent.

Ceux-ci espéraient une suite dans les salons du Parlement, elle pourrait bien être dans la rue. Pressées par la combativité qui se dessine, les directions syndicales appellent à une journée de grève et de manifestation inter-professionnelle le mardi 18 octobre. Y apparaître en nombre pourrait bien changer les titres des JT. De la pénurie d’essence à la vague de grèves.

ORGANISONS-NOUS DES MAINTENANT

Pour cela, pour informer autour de nous, pour entraîner et pour convaincre, il faudra nous organiser par nous-mêmes. C’est pourquoi le NPA-Jeunes appelle à des assemblées générales dans tout les lieux d’études et de travail. Ces AG permettront de populariser la lutte et le mot d’ordre de grève pour des hausses de salaires. Nous avons tous intérêt à faire plier ce monde de patrons et de politiciens qui les
servent. Ils veulent réquisitionner les travailleurs ? C’est leur richesse et leur pouvoir de nuire que nous devons confisquer.