Un candidat ouvrier “c’est aussi défendre la dignité de notre camp social”

Il ne fait pas la Une des médias, ne porte pas souvent de costard, et refuse de se présenter comme un sauveur suprême. Pour le candidat qui passe ces dernières semaines à faire des allers-retours entre des réunions publiques de campagne, le piquet de grève de son entreprise et la chaîne à l’usine, pas facile de percer dans la démocratie des riches et des puissants.