Avec ou sans gouvernement, les affaires continuent pour les capitalistes… C’est par la rue qu’on les arrêtera ! 

Edito du NPA Jeunes Révolutionnaires du 9 décembre 2024

La France n’a peut-être plus de gouvernement, mais Macron a pu accueillir tout le gratin des dirigeants du monde, Trump en tête, à la réouverture de Notre-Dame de Paris.Une preuve de plus qu’ ils peuvent mettre des moyens records pour une reconstruction à toute vitesse, s’ils le veulent (à quand la reconstruction de l’hôpital public ?)… Et remercier tous les précieux mécènes qui s’exonèrent d’impôt sans un mot pour les efforts des 2.000de travailleurs et travailleuses du chantier !

Les milliards pour les uns, la misère pour les autres

Mais pour les classes populaires et la jeunesse, dans le public comme dans le privé, ce gratin dirigeant ne promet que l’austérité : près de 300 000 licenciements annoncés dans des entreprises pourtant bénéficiaires et gavées d’aides publiques, suppressions de postes par milliers notamment dans l’éducation, des budgets encore amaigris pour la santé ou l’enseignement. Maintenant, le gouvernement veut faire passer à trois le nombre de jours sans aucune rémunération en cas de maladie pour les fonctionnaires. C’est déjà le cas dans le privé – à moins que les salariés n’aient réussi par leur lutte à ne pas le faire appliquer. Le gouvernement voudrait donc aligner tout le monde … sur le pire  : tu es malade, tu paies ! Mais les grévistes du 5 décembre, nombreux dans les écoles (plus de 60%), les collèges et les lycées (plus de 50%) ont bien raison de dire qu’il ne faut ni trois, ni deux, ni un seul jour de carence : on n’a pas à crever pour le patronat !

Le même jour, lycéens et lycéennes ont aussi bloqué leurs lycées par solidarité avec leurs profs et pour dénoncer la dégradation des conditions d’études, la sélection après le bac, la pression scolaire… Sans oublier les nombreux drapeaux palestiniens sur les blocus, et les slogans contre l’extrême-droite.

Continuons les combats !

Ces économies faites sur le dos de la Sécurité sociale et des budgets ne servent qu’à continuer à faire des cadeaux aux immenses fortunes, aux grandes entreprises et aux banques.Certes, les projets budgétaires ont été rejetés avec la censure du gouvernement. Mais qui peut croire que le prochain gouvernement ne reviendra pas à la charge ?

Jeudi 12 décembre, ce sont les cheminots et cheminotes qui se battent contre la casse de la SNCF et les ouvriers et ouvrières menacés de licenciement dans l’industrie qui se lancent en grève. Les travailleurs du public ont tout intérêt à les rejoindre tout comme la jeunesse : toutes et tous ensemble, nous pouvons bloquer le pays et tous leurs sales projets.

Montrons notre solidarité sans frontières

Samedi 7 décembre, ont eu lieu de nouvelles manifestations en solidarité avec les peuple palestinien et libanais, et pour dénoncer la complicité de l’État français avec le génocide en cours à Gaza et avec la politique criminelle du gouvernement israélien. Notre camp, celui des opprimés et des exploités – le camp de ceux et celles qui subissent les pires attaques et voient l’avenir s’assombrir chaque jour – doit toujours compter sur la solidarité, au-delà des frontières.

Samedi 14 décembre, soyons nombreux et nombreuses à participer aux Marches des solidarités, à l’appel des collectifs de sans-papiers, pour dénoncer les politiques racistes de l’État français et l’influence toujours plus grande de l’extrême-droite sur ces politiques, quel que soit le gouvernement.