On nous fait croire qu’aujourd’hui l’égalité entre les hommes et les femmes serait acquise. Pour notre génération le combat féministe…
Derrière l'écran de fumée... Un incendie !
Les jeunes sont touchés encore plus violemment que les autres par la crise. Leur taux de chà´mage atteint 23,5 %, une augmentation 7 fois plus importante que les autres catégories de salariés. Seuls 38 % des jeunes diplà´més l'an dernier ont trouvé un emploi. Face à cette situa tion, le gouvernement multiplie les annonces. Mais loin d'améliorer les choses, les chà´mage des jeunes sert de prétexte pour faire passer de nouvelles attaques contre les droits des salariés et faire de nouveaux cadeaux aux patrons.
Avant les vacances, Sarkozy a fait un petit tour de passe-passe. Il a changé le ministre de l'Éducation. Darcos, qui a supprimé plus de 40 000 postes devient ministre... Du travail ! Et c'est le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, qui le remplace. Darcos avait été grillé par deux mouvements de grève des lycéens contre sa politique et sa gueule. Sarko croit que c'est juste en mettant un nouveau visage au ministère qu'il va réussir à imposer son objectif, la réforme de la seconde en 2010 !
L'«ordre moral» ...
Le proviseur du lycée Geoffroy-Saint-Hilaire à Etampes a créé dans son établissement un laboratoire de l'encadrement de la jeunesse. Le règlement intérieur s'apparente presque à celui d'une prison ou d'un couvent : interdiction des shorts, minijupes, épaules dénudées, jeans troués et des « comportements indécents », ce qui signifie notamment l'interdiction de s'embrasser en public ! A l'entendre, c'est à peine croyable.
Partout en Europe, la logique des gouvernements consiste à casser les services publics (santé, transport, services postaux, Éducation...). Les patrons essayent de réduire les salaires dans le privée, licencient sous prétexte que c'est la crise.
Partout en Europe, la logique des gouvernements consiste à casser les services publics (santé, transport, services postaux, Éducation...). Les patrons essayent de réduire les salaires dans le privée, licencient sous prétexte que c'est la crise.
Les marches des fiertés lesbiennes, gay, bi et trans rassemblent des centaines de milliers de personnes dans le monde entier. Elles commémorent les émeutes de Stonewall, quartier de New-York o๠des affrontements avaient eu lieu entre la police et les trans en 1969. Quarante ans après, la lutte pour la liberté de vivre sa sexualité est toujours d'actualité. (...)
Une semaine après les élections européennes, Sarko et sa clique jouent les gros bras, ils se sentent forts et se cachent derrière le résultat des Européennes pour paraà®tre légitime. Ce score ne doit pas nous impressionner, 30% alors que la participation est en dessous de 40%, ça fait seulement 11% de la population qui a effectivement voté pour l'UMP. (...)
Comment s'étonner que la plupart des jeunes aient décidé de s'abstenir dimanche dernier alors que ces élections ne les concernaient pas. Les partis traditionnels proposaient tout simplement de continuer à mener une politique qui ne nous offre aucun avenir. Depuis de nombreuses années, la jeunesse est sur le devant de la scène politique. Pas sur la vieille scène politique des institutions poussiéreuses et des politiciens, sur celle des luttes sociales. Le dernier mouvement sur les facs que nous venons de connaà®tre vient encore de le prouver. (...)
Jeudi 28 mai, Sarkozy a annoncé son plan de lutte contre l'« insécurité » : les personnels des lycées (proviseur, profs, pions...) auront le droit de fouiller les élèves et des « équipes mobiles » tourneront de lycée en lycée pour fliquer les lycéens. La vidéosurveillance va se développer et on mettra des détecteurs de métaux dans certains bahuts. (...)
Partout dans le pays des grèves éclatent dans les entreprises contre les conséquences de la crise. A Continental, Caterpillar, et ailleurs... les travailleurs se mobilisent contre les licienciements. Au niveau national, le 1 mai a encore montré, s'il en était besoin, que la colère sociale existe et que les jeunes et les travailleurs refusent de payer les pots cassés de la crise du capitalisme. (...)