Ce n’est pas aux femmes de payer leur crise !
Les femmes sont, avec les jeunes et les immigrée-s, la catégorie qui sera la plus touchée par la crise, au niveau économique, social et idéologique. Les femmes sont une variable ajustable aux besoins de l’économie capitaliste. Leur entrée sur le marché du travail salarié s’est beaucoup accrue pendant le boom économique après la seconde guerre mondiale. Mais, elles occupent toujours aujourd’hui, les emplois dits « féminins », souvent moins qualifiés, à contrats cours et temps partiel imposé. Et l’égalité salariale n’est toujours pas là. Et en période de crise économique, non seulement les questions d’égalité salariale sont mises au placard, mais en plus, on les incite partiellement à retourner au foyer pour faire des économies sur leurs dos. On creuse ainsi la division entre quelques femmes cadres qui auront un travail stable et un grand nombre de femmes précaires, souvent immigrées, qui travaillent à leur service.