Communiqué du NPA. Ecoles : Plus de 90% de grévistes, du jamais vu !
Les enseignants parisiens (supposés être bienveillants pour le gouvernement) ont donc été les premiers à exprimer massivement le rejet d’une politique qu’ils jugent nuisible pour les enfants et le service public national. Comme l’étaient les politiques du gouvernement Fillon vis à vis de l’Education Nationale. Ils exigent également l’abandon par la municipalité parisienne de la mise en application du projet gouvernemental dès septembre prochain. Cette action rassemblait également les professeurs de la Ville de Paris (sports, dessin, musique) dont l’existence est menacée (pour l’instant non remplacement des retraités). L’objectif étant de supprimer ces personnels hautement qualifiés par des contrats jeunes taillables et corvéables. Comme le disait une directrice d’école maternelle du 13e arrondissement à un quotidien : « Oui, il faut une refondation de l’école, mais pas comme ça. Aujourd’hui, nous avons déjà des problèmes d’organisation des activités périscolaires avec la municipalité. Avec cette réforme, les enfants sortiront toujours à 16 h 30, mais avec ¾ d’heure de cours en moins dans la journée. Qui va s’en occuper à ce moment là ? Des vacataires exploités et non qualifiés ? » Sur cet aspect essentiel du service public, l’avenir des enfants, il semble bien que la municipalité parisienne veuille se placer dans le peloton de tête du social libéralisme.
Montreuil, le 22 janvier 2013