Contre le génocide à Gaza, on ne se taira pas. Prenons la rue ! mobilisons-nous !
Editorial du NPA Jeunes du 29 avril 2024
Depuis plus de 200 jours, c’est une barbarie sans nom qui s’abat sur la bande de Gaza. L’intervention militaire d’Israël a fait à ce jour plus de 34 000 morts et 1,7 millions de déplacés et condamne la population de l’enclave à la famine, qui pourrait devenir générale dans la zone d’ici le mois de mai d’après l’ONU. La complicité des grandes puissances, France et États-Unis en tête, dans ce génocide, suscite un dégoût bien légitime partout à travers le monde… mais aussi la révolte !
Les étudiants américains se mobilisent
Depuis plus d’une semaine les étudiants américains se mobilisent en soutien au peuple palestinien et contre le soutien de leur gouvernement à l’État génocidaire d’Israël, auquel il vient d’accorder 13 milliards de dollars d’assistance militaire. Que ce soit à Columbia, Yale ou Harvard, les grandes écoles de la première puissance impérialisme mondiale, les étudiants ont installé tentes et sacs de couchage sur les pelouses de ces prestigieux établissements. Des occupations férocement réprimées par la police et l’administration des facs américaines, qui n’hésitent pas à suspendre des étudiants et à engager des procédures d’exclusions contre les militants qui se montrent les plus actifs. Les interventions violentes de la police sur les campus et les arrestations pleuvent, sans que cela ne décourage les étudiants américains, dont la détermination inspire le respect partout à travers le monde.
Macron nous fait la guerre
En France aussi, les jeunes se mobilisent. Jeudi dernier, c’était les étudiants de Sciences Po Paris qui décidaient d’occuper leur établissement pour protester contre le génocide à Gaza. A la Sorbonne, Macron envoyait la police contre des étudiants venus protester contre sa venue à la fac et dénoncer son soutien à l’État d’Israël. Le pouvoir aimerait faire taire toutes les voix qui dénoncent sa complicité dans le massacre en cours à Gaza. En témoigne la récente interdiction d’une conférence de Mélenchon à l’université de Lille, la convocation au commissariat de Mathilde Panot et Rima Hassan, ou encore la condamnation du secrétaire CGT de l’UD du Nord pour « apologie du terrorisme ». Nous apportons tout notre soutien aux militants victimes de cette répression.
Amplifions la mobilisation dans les facs et dans la rue !
Répression ou pas, on ne se taira pas. Les images des mobilisations venant des États-Unis ou de Sciences Po nous inspirent ! Pour mettre fin au massacre en Palestine, il faut que cette mobilisation s’étende, sur tous les lieux d’études, mais aussi dans l’ensemble de la société. C’est la seule pression qui pourrait contraindre les États impérialistes à retenir le bras meurtrier d’Israël et même mettre fin à la colonisation que subit le peuple palestinien depuis 75 ans, si les peuples se soulèvent.
Nous sommes avec toutes celles et ceux qui occupent leurs universités, aux États-Unis comme en France, et pourquoi pas ailleurs demain ! C’est pour cela que nous manifesterons à l’occasion du 1er mai, la journée internationale des travailleurs pour exprimer notre solidarité avec la Palestine et dénoncer la politique autoritaire de ce gouvernement. Pour dénoncer haut et fort cette société capitaliste qui ne nous offre que misère, guerre et exploitation !
“Pour un monde sans patrons ni frontières, urgence révolution !”
Le massacre en cours à Gaza nous montre bien toute la barbarie que ce système est capable de produire. Le soutien qu’accorde les États « démocratiques » à ce génocide, est une preuve de plus que ce qui guide les dirigeants des grandes puissances, ce sont avant tout leurs intérêts impérialistes. C’est pour combattre ce système, pour affirmer qu’il est urgent renverser le capitalisme et de mettre fin à toutes les horreurs qu’il charrie, que nous présentons lors des élections européennes du 9 juin, une liste de travailleurs et de travailleuses, conduite par Selma Labib et Gaël Quirante.