
Face à ce gouvernement de combat… IMPOSONS NOS REVENDICATIONS DANS LA RUE !
Plus de 5000 lycéens étaient dans la rue jeudi dernier contre la réforme Chatel. Malgré la forte répression subie depuis le début du mouvement la mobilisation se poursuit. Il faut dire que Sarkozy et son gouvernement n’ont pas lésiné sur les moyens pour réprimer toutes formes de lutte : flics présents systématiquement sur les blocages des lycées pour les casser par la force, coup de pression sur les lycéens mobilisés… Et la mise en place des brigades de sécurité dans les lycées c’est tout simplement pour mater toutes possibilités de contestation de leur réforme.
Le gouvernement s’attaque à notre avenir
Si le gouvernement met autant de moyens pour nous empêcher de nous mobiliser, c’est bien parce qu’il veut faire passer cette réforme coûte que coûte. Elle est importante pour lui car elle va modifier en profondeur le lycée. En particulier, le bac qui ne sera plus national mais individualisé en fonction de chaque lycéen. Il n’offrira plus les mêmes garanties pour s’inscrire à la fac ou sur le marché du travail.
Les attaques contre l’université s’inscrivent dans la même logique, notamment la Masterisation des concours qui vient élever de deux années (niveau master) le diplôme standard qui permettra de s’en sortir dans la société française.
C’est à notre avenir qu’il s’attaque avec ce type de réformes pour faire des jeunes une main-d’oeuvre docile et corvéable.
Il est possible de gagner !
Les aiguilleurs du ciel à Air France en lutte contre la privatisation probable de leur service, les travailleurs de Total à Dunkerque en grève à 90% contre les menaces de fermeture du site, la grève des 6000 travailleurs sans-papiers qui continue sans faiblir pour obtenir la régularisation… Partout, les résistances à la politique du gouvernement et aux patrons existent. Potentiellement, nous avons les moyens tous ensemble d’imposer nos revendications et de mettre un coup d’arrêt aux attaques de la classe dirigeante. Les capitalistes sont bien décidés à nous faire payer leur crise au prix fort. Mais pour relancer le système capitaliste ils ont besoin d’infliger une défaite d’ampleur aux jeunes et aux travailleurs. Nous ne nous laisserons pas faire !
Mais nos luttes sont souvent isolées les unes des autres. A l’inverse, pour faire plier le gouvernement C’est d’un mouvement d’ensemble massif et déterminé dont nous avons besoin. Pour cela, nous devons construire les résistances concrètement en cherchant à étendre la mobilisation. Le 30 janvier aura lieu à l’appel de plusieurs syndicats une manifestation nationale à Paris. Nous devons y être le plus nombreux possible pour reconduire le mouvement car une date seule ne suffira pas.
