Face aux attaques de Macron : préparons la riposte de la jeunesse !
Appel unitaire à rejoindre la journée du 1er février
Uniforme à l’école et Service national universel, voilà ce que promet Macron à la jeunesse : apprendre à rentrer dans le rang et à marcher au pas.
Il veut nous bourrer le crâne parce qu’il sait que nos exigences sont à l’opposé de l’objectif de « réarmement démographique » prôné par Macron, revenant sur des décennies de lutte des femmes pour le droit de choisir d’avoir ou non des enfants.
Des exigences à l’opposé de la ministre de l’Éducation Oudéa-Castéra, qui scolarise ses enfants dans un établissement privé à 2 500 euros l’année, aux discours homophobes et sexistes, dans des classes non mixtes, dans lequel on peut tricher avec Parcoursup pour bénéficier d’une place en classe préparatoire… Pendant que le service public d’éducation se dégrade et que la sélection à l’université laisse des milliers de jeunes des classes populaires sur le carreau.
Des exigences à l’opposé de la loi Immigration votée main dans la main par les macronistes, les Républicains et le Rassemblement national, pour instaurer toujours plus de discriminations racistes et de précarité pour les personnes étrangères. La censure partielle des articles les plus réactionnaires de cette loi par le Conseil Constitutionnel est une première avancée, mais c’est toute la loi que la jeunesse souhaite dégager !
Notre génération aspire à bien autre chose que cet État policier que nous veut nous imposer Macron : nous aspirons à un avenir décent, ce qui exige des moyens pour l’éducation et l’enseignement supérieur, à une planète vivable, à la justice sociale, à la fin du racisme et des violences policières, à l’égalité entre toutes et tous, à la fin du sexisme et des LGBTIphobies… bref, la fin de ce capitalisme réactionnaire.
Dans les semaines du 15 et du 22 janvier, plusieurs lycées ont été bloqués, notamment à Nantes et Paris , contre la loi Darmanin alors que des Assemblées générales et blocus se multiplient dans les universités (Bordeaux, Rennes, P3, Saint-Denis, etc…). Le 21 janvier, nombre de jeunes ont rejoint les manifestations.
Nous appelons donc les jeunes, étudiant·e·s et lycéen·ne·s à rejoindre la journée de mobilisation du 1er février, aux côtés des salarié·e·s, notamment des personnels de l’éducation qui seront en grève ce jour là, pour lancer la contre-offensive face à Macron, à son gouvernement et à leurs projets mortifères.
Signataires : la FIDL, Solidaire Etudiantes, l’UNEF, l’Union Etudiante, l’USL, le MNL, les Jeunes Insoumis, les Jeunes Générations, Reves Jeunes, les Jeunes Ecolos, le NPA Jeunes