Feuille de route spéciale 27èmes Rencontres Internationales de Jeunes
1) Présentation rapide des 27èmes RIJ
Les Rencontres Internationales de Jeunes sont un camp de jeunes anticapitalistes, organisé chaque année par les jeunes de la IVème Internationale (regroupement international d’organisations révolutionnaires, présent dans plus de 40 pays) et des organisations comme le NPA qui entretiennent des relations de solidarité politique avec la IVème Internationale.
C’est une semaine de rencontre entre militants, sympathisants et curieux de toute l’Europe et au-delà (Palestine, Mali, Venezuela, Mexique, États-Unis, Philippines, Bosnie…). Des débats, des commissions, des meetings, des formations, des fêtes ont lieu tous les jours. C’est aussi une semaine où l’on tente de pratiquer nos idées : lutte contre les préjugés sexistes, racistes, homophobes…, partage des richesses (une monnaie interne permet de combattre les inégalités entre pays), autogestion (ce sont tous les participants qui prennent en charge collectivement le nettoyage, la bouffe, l’organisation, le bar…). Les RIJ ont lieu durant la dernière semaine du mois de juillet, du 24 au 31 juillet. Cette année les RIJ ont lieu en Italie.
Le camp coûte 125 euros et les transports collectifs couteront environ 125 euros également ce qui fait un total de 250 euros pour chaque participant souhaitant prendre les transports collectifs. Pour commencer il est impératif que chaque personne souhaitant participer verse 20 euros d’arrhes pour l’inscription. Le reste du paiement doit également s’effectuer le plus vite possible mais ce sont les arrhes qui permettent d’avoir des inscriptions sures et certaines.
Pour les paiements par chèques, les chèques sont à adresser à l’ordre de l’APEIJ et à envoyer à NPA Jeunes, 2 rue Richard Lenoir, 93100 Montreuil avec la mention RIJ 2010.
Pourquoi le camp coûte 125 euros ?
Le prix du camp peut sembler relativement élevé. Mais en réalité, ce n’est pas vraiment le cas. En effet, le prix du camp pour chaque participant inclut la location du camping ainsi que la bouffe pour toute la semaine mais aussi la traduction des débats. Ce qui coûte le plus cher, c’est le matériel de traduction. Le prix du camp inclut la location du matériel de traduction permettant la traduction simultanée en une dizaine de langues pendant les séances plénières du camp. Cela coûte cher mais c’est ce qui garantit l’aspect international du camp.
Comment faire baisser le prix du camp ?
Les questions financières ne doivent pas être un obstacle insurmontable pour venir. Le meilleur moyen de régler surmonter les difficultés financières est de s’organiser collectivement.
La première chose à faire est de solliciter les fédérations du NPA pour qu’elles donnent des subventions pour aider à la participation aux RIJ des camarades jeunes des différentes sections. Pour être convaincants, la meilleure chose à faire est d’établir une liste des camarades qui souhaitent participer et des différentes difficultés financières rencontrées. C’est ce qui permet aux fédérations du Parti d’avoir une vision de la réalité des difficultés et de l’importance d’aider à les surmonter.
Pour faire baisser le prix, outre les fédérations du Parti, il faut taxer toute la terre : famille, copains, camarades, ou sympathisants qui ne peuvent pas venir mais veulent faire un geste de solidarité. La première cible, c’est les militants du NPA car ils sont souvent d’accord pour soutenir le principal rassemblement de jeunes anticapitalistes. Des ventes de gâteaux et autres peuvent être organisées à l’occasion de la fête de la musique, lors de concerts ou même lors de l’activité régulière dans l’année…
Problèmes liés au travail
Il est possible pour les camarades qui travaillent en juillet de trouver des solutions, là encore en s’organisant collectivement. Il faut s’adresser aux fédérations du NPA pour régler ce type de problèmes. En effet, il y a très souvent la possibilité d’obtenir un arrêt maladie auprès d’un camarade ou sympathisant du NPA qui est médecin.
2) Pourquoi mobiliser pour les 27èmes RIJ ?
Développer une compréhension internationale du système capitaliste et de la crise
Les RIJ font se rencontrer plus de 500 jeunes militants du monde entier : il n’existe pas de meilleur moyen que de rencontrer directement des militants et des jeunes d’autres pays pour se faire une vision précise de la situation actuelle et du système capitaliste. Par l’échange direct d’expériences, on apprend des choses qu’on ne peut pas savoir en lisant les journaux, même des journaux révolutionnaires.
La situation de crise actuelle du système capitaliste touche l’ensemble de la planète et l’offensive menée par les capitalistes s’abat sur les jeunes et les travailleurs du monde entier. Les développements récents de la crise, la pluie de plans de rigueur et d’austérité, l’offensive guerrière menée partout par les impérialistes illustrent parfaitement la nécessité pour les capitalistes de reconfigurer l’ensemble du système à l’échelle internationale en faisant payer la facture aux travailleurs et aux peuples du monde. Les RIJ sont une semaine pour débattre et mieux comprendre la situation du monde aujourd’hui et le stade actuel du capitalisme.
Nous faisons face à une domination, à un système qui est international. La compréhension de la lutte des classes à une échelle internationale avec la rencontre des militants issus de divers pays est une arme essentielle pour élaborer une stratégie internationale ou même nationale. Le camp permet ainsi de se rendre compte de la simultanéité et de la ressemblance des attaques dans les différents pays mais également de saisir les particularités des contextes nationaux ou régionaux. Le partage des expériences permet l’élaboration d’une réponse commune aux attaques : plusieurs années par exemple, les RIJ ont débouché sur l’organisation de Forums Etudiant Européen réunissant des organisations issues de différents pays et regroupant plusieurs courants politiques.
Depuis plusieurs années maintenant, des militants venus des pays opprimés participent aux RIJ. Depuis 6 ans notamment, des camarades des Philippines viennent au camp et font partager leur expérience d’un pays où les militants révolutionnaires militent de manière clandestine, face à une présence militaire de leur gouvernement et de l’armée américaine et qui sont en ce moment même en état d’alerte face à l’éventualité de la mise en place de la loi martiale… Les RIJ nous font rencontrer des militants qui luttent dans des pays sous domination impérialiste selon les mêmes principes que nous. Cette année, des camarades du Mali, du Maroc, de Palestine et peut-être du Venezuela devraient venir. Sans doute y aura-t-il également des camarades issus des pays de l’Est tels que la Bosnie, la Russie, l’Ukraine par exemple. Les RIJ constituent la seule réunion internationale militante de la IVème Internationale. C’est aussi quasiment la seule échéance de ce type dans le monde. C’est également une semaine où nous pouvons tenir des réunions nationales des jeunes du NPA et où des militants de toutes les villes peuvent se rencontrer. Cette année, ce sera un moment important pour la préparation de la rentrée mais aussi pour la préparation des débats du NPA à l’occasion du Congrès de novembre.
Un camp où nous appliquons nos idées
Dans ce camp international, nous nous efforçons de favoriser les échanges entre les délégations des différents pays : des rencontres interdélégations sont prévues dans le planning de la semaine et les contacts plus « informels » sont favorisés par l’organisation en commun des repas, des fêtes…
Une monnaie interne au camp est mise en place afin d’éliminer les inégalités de pouvoir d’achat entre pays. Elle porte un nom différent chaque année. Selon les niveaux de salaire des différents pays le taux de change entre la monnaie nationale et la monnaie du camp varie pour compenser les inégalités. L’échange entre les euros et la monnaie du camp se fait à la banque du camp qui sera tenue cette année par les camarades italiens.
Il n’est évidemment pas possible de construire le socialisme dans un seul camping mais nous nous efforçons que le camp se rapproche malgré tout le plus possible de la société que nous voulons construire. Le camp est auto-géré (dans une certaine mesure) : les tâches de ménages, de protection du camp sont assurées par les participants, pour faire en sorte qu’elles soient prises en charges collectivement. Le camp est organisé de manière à tenter de bannir tout comportement chauvin, raciste, sexiste ou homophobe. Un espace femmes non mixte et un espace LGBT assurent une visibilité et une activité régulière tout le long du camp sur ces questions.
Les objectifs du camp cette année
Outre la compréhension de la crise et du système, l’un des enjeux majeurs du camp de cette année est de discuter de la stratégie révolutionnaire aujourd’hui et de la question de la construction des partis anticapitalistes.
L’actualité de la révolution et les processus à l’œuvre en Amérique du Sud, le rejet massif du libéralisme en Europe et un peu partout dans le monde, les luttes de masse et les explosions sociales dans un certains nombre de pays ont remis au goût du jour le débat sur la stratégie révolutionnaire. Comment renverser le système capitaliste aujourd’hui ? A quoi peut ressembler la révolution au 21ème siècle ? Cette question sera au cœur du camp de cette année. Cela pose également la question d’un programme de transition et de la construction du socialisme au 21ème siècle. En lien avec ces différentes questions, le camp sera aussi l’occasion de tirer un bilan du XVIème Congrès de la IVème Internationale qui s’est tenu en février 2010 et de discuter de la perspective d’une nouvelle Internationale anticapitaliste et révolutionnaire.
Cette année les RIJ seront également l’occasion de faire un état des lieux des expériences de construction des partis anticapitalistes dans les différents pays. Ces expériences sont très variées : Sinistra Critica en Italie, Scottish Socialist Party en Ecosse, Izquierda Anticapitalista en Etat espagnol, le P-SOL au Brésil, la Red-Green Alliance au Danemark, le Bloc de Gauche au Portugal… Dans certains cas, l’émergence des nouveaux partis a évidemment eu un impact positif. Mais l’expérience d’une série de regroupements larges (Brésil, Italie, Portugal) montre qu’il ne suffit pas de participer à un regroupement pour construire une force capable de s’opposer à la politique actuelle de la classe dirigeante. La situation actuelle nécessite également de nouveaux débats : l’offensive guerrière menée à l’échelle internationale s’accentue dans le cadre de la crise du capitalisme. Les impérialistes développent une stratégie plus offensive et agressive dans une série de régions : coup d’Etat militaire au Honduras appuyé par les Etats Unis, implantation de 7 bases militaires US supplémentaires en Colombie, véritable invasion militaire d’Haïti suite au séisme, renforcement de l’occupation militaire en Afghanistan et augmentation croissante du nombre de victimes, accentuation de la domination impérialiste subie par le peuple Palestinien… L’ébullition de l’Amérique du Sud, les transformations sociales et les mouvements sociaux en Equateur, au Venezuela, en Bolivie feront l’objet de plusieurs débats. Le rôle de l’impérialisme français en Afrique et dans le monde, et plus largement le rôle du colonialisme et du racisme dans le maintien du système seront largement discutés.
La formation d’une nouvelle génération politique au niveau international depuis la fin des années 1990 et tout particulièrement ces dernières années est un des éléments stratégiques pour des jeunes révolutionnaires. Les luttes de la jeunesse de ces dernières années sont là pour nous le rappeler.
Formation et construction
Les RIJ sont l’occasion de prendre du temps de discuter. Tout d’abord pour comprendre la situation actuelle, apprendre des luttes passées et présentes, mais aussi réfléchir aux prochaines luttes et à la manière de les mener. C’est également un moment propice pour préparer la rentrée militante. Des formations sur des questions de fond, de théorie sont systématiquement mises en place avec des topos de qualité. Les RIJ, c’est également une semaine avec les contacts, avec du temps pour les convaincre. Le camp donne les moyens de fournir une présentation complète du NPA, y compris le fait que le NPA entretient des liens avec une organisation internationale.
Renforcer le secteur jeune et préparer la rentrée
Le camp est aussi un moment privilégié pour préparer la rentrée et nous mettre en ordre de bataille à tous les niveaux. Si nous remplissons l’objectif de réunir entre 200 et 250 militants jeunes du NPA lors du camp ce sera deux fois plus de camarades que lors de la première Conférence Nationale Jeunes en octobre 2009. Ce n’est évidemment pas la même chose et l’enjeu n’a rien à voir. Mais cela donne la possibilité de discuter à une échelle nationale, de renforcer les liens entre les villes et d’homogénéiser le secteur jeune, de lui donner une plus grande cohérence politique et une plus grande capacité d’intervention dans la lutte des classes.
C’est d’autant plus important que le camp va se dérouler alors que nous sommes en pleine construction de la bataille majeure sur les retraites et que nous cherchons à mener une campagne importante sur cette question pour faire échec au gouvernement et le virer par la même occasion. Plus nous serons nombreux au camp, plus nous aurons la possibilité de préparer la rentrée dans de bonnes conditions et d’être en disposition pour chercher à construire la grève générale dès la rentrée.
3) Programme complet
S’agissant des topos qui doivent être faits par la délégation française, une répartition sera envoyée très prochainement. Elle tiendra compte des différentes villes et comités présents au camp, des différentes sensibilités politiques du Secteur jeune… Elle sera discutée en lien avec les différentes sections et comités jeunes et figurera dans une prochaine feuille de route.
Programme type d’une journée :
08.00-09.30 : Petit déjeuner
09.00-10-00 : Réunion de délégation
10.00-12.00 : Ateliers
12.00-13.00 : Espace femmes
12.45-13.45 : Déjeuner
13.00-14.00 : Espace LGBTI
14.00-15.00 : Rencontres interdélégations
15.00-16.00 : Commissions permanentes
16.00-17.30 : Réunion de délégation
17.30-18.00 : Pause café
18.00-19.30 : Formation
19.30-21.00 : Dîner
21.00-22.30 : Meeting
22.30-02.00 : Fête
Samedi 24 juillet : Journée d’ouverture
Meeting d’ouverture :
Situation politique italienne, Présentation du camp, Situation internationale, IVème Internationale, Espace femmes, Espace LGBTI
Dimanche 25 juillet : Journée « Crise et Internationalisme »
Ateliers :
- Théorie économique marxiste
- Le nouveau rôle économique de la Chine
- La question nationale en Etat espagnol
- Le capitalisme financier et l’Union européenne
- Téhéran
- Palestine
- Haïti et le néocolonialisme
- Crise économique et crise de la gauche
- De la crise du capitalisme à la crise révolutionnaire
- Notre réponse aux multinationales
Espace femmes : Présentation de l’espace
Espace LGBTI : Présentation de l’espace
Formation : Perspective historique sur la crise
Meeting Internationaliste :
Luttes sociales contre la crise, Processus de Bologne-Vienne-Madrid, Les luttes des travailleurs sans papiers, Luttes grecques contre la crise, Philippines, Amérique Latine et autres interventions internationales (israéliens contre l’occupation ?)
Lundi 26 juillet : Journée « Ecologie »
Ateliers :
- Ecosocialisme contre décroissance
- Le danger nucléaire
- De Cochabamba à Latina : la lutte contre la privatisation des biens communs
- Le sommet de Copenhague
- COP 16 à Mexico
- Marxisme et Ecologie
- Souveraineté alimentaire et agriculture écologique
- Le végétarianisme
- Ressources renouvelables et « économie verte »
Espace femmes : Assemblée Générale non mixte internationale
Espace LGBTI : Identité de genre
Formation : Ecosocialisme contre capitalisme vert
Meeting écosocialiste :
De Seattle à Copenhague, un nouveau mouvement écologiste ? Luttes contre le changement climatique, Copenhague, Luttes contre la privatisation des biens communs, Cochabamba
Mardi 27 juillet : Journée « Classe, genre, identité »
Ateliers :
- Le rôle de la famille
- Les politiques de la droite et le Vatican
- Auto-organisation et stratégie dans la lutte des femmes pour leur libération
- Femmes migrantes : entre travail et oppression
- Femmes, religions et mouvements
- Les normes de beauté
- Femmes, précarité et violences patronales
- Les contradictions entre féminisme et hétérosexualité
- Marxisme et révolution sexuelle
- Les différents courants du féminisme
Espace femmes : Présentation de l’espace femmes, Corps des femmes et relations de pouvoir
Espace LGBTI : Les organisations LGBTI « mainstream » et le marché rose
Formation : Classe, genre, identité, Composition de la classe
Meeting féministe :
Féminisme et anticapitalisme, un étrange mariage, Identité nationale et islamophobie, Nos corps, nos droits, Les femmes ne paieront pas la crise, Présentation de la fête
Fête Femmes
Mercredi 28 juillet : Journée « Classe, genre, identité »
Ateliers :
- Travail du sexe en Inde
- La théorie « Queer »
- « Ghetto » ou communauté ?
- Campagne européenne pour la « dépathologisation » de la transsexualité
- Les racines de l’oppression sexuelle
- Sexe et rôles genrés
- LGBTI, Islam et migrations
- LGBTI et organisations politiques
Espace femmes : Féminisme, luttes des femmes et stratégies communes
Espace LGBTI : Présentation de la fête
Formation : Conscience de classe et auto organisation
Meeting LGBTI :
Quels droits pour les LGBTI ? Sexe et pouvoir, Présentation de la fête Fête LGBTI
Jeudi 29 juillet : Journée « Classe, genre, race »
Ateliers :
- Racisme institutionnel / Racisme social
- Stratégies de la nouvelle extrême-droite
- De Vienne à Madrid : pour un réseau d’étudiants européens
- Islamophobie et racisme
- La nouvelle classe ouvrière et les migrants
- L’oppression de la jeunesse et ses institutions
- Comment organiser les luttes étudiantes ?
- Les sans-papiers
- Luttes sociales en Andalousie
- Luttes de la jeunesse en Grèce
- Les luttes pour la légalisation de la marijuana
Espace femmes : Discussion commune avec l’espace LGBTI sur la Comment détruire les oppressions spécifiques
Espace LGBTI : Discussion commune avec l’espace femmes sur la Comment détruire les oppressions spécifiques
Excursion / Football internationaliste
Meeting Pour une gauche anticapitaliste dédié à Daniel BENSAID :
Bloc de Gauche du Portugal, Parti des Travailleurs du Pakistan, Izquierda Anticapitalista de l’Etat Espagnol, NPA de France, Sinistra Critica d’Italie
Vendredi 30 juillet : Journée « Stratégie »
Ateliers :
- Réseaux sociaux et communication de masse : l’activisme « online »
- Parti, classe et front unique ouvrier
- Le congrès de la IVème Internationale et la construction des Partis anticapitalistes
- Le POUM et la IVème Internationale
- Latifundios et réforme agraire
- Pédagogie et révolution
- Le programme de transition au 21ème siècle
- La révolution permanente
- La grève générale comme stratégie révolutionnaire
- Réforme ou révolution
- Etat et révolution/travailleurs et auto-gestion
Espace femmes : Bilan du camp
Espace LGBTI : Bilan du camp
Formation : Construire des partis anticapitalistes pour changer le monde
Meeting de clôture :
Bilan du camp, Prochain camp, Conclusions des commissions permanentes et des espaces femmes et LGBTI, Contre-sommet de l’Otan
Commissions permanentes / Ateliers pratiques
Commissions permanentes :
- Ecologie
- Les jeunes travailleurs et la crise
- Etudiante
- Lycées
- Antiracisme
- Amérique Latine
- Contre sommet de l’OTAN à Lisbonne en Novembre 2010
Ateliers pratiques :
- Désobéissance civile
- Chants révolutionnaires
- Autodéfense féministe
4) Mobilisation
Nous nous sommes fixés l’objectif d’emmener entre 200 et 250 jeunes aux RIJ. Dans le contexte actuel, c’est possible pourvu que nous proposions systématiquement cette échéance l’ensemble des camarades et à nos contacts. Cela suppose également de se fixer des objectifs chiffrés par section. Les comités et les sections doivent avoir rapidement une discussion sur un objectif chiffré à se fixer : c’est de cette manière que l’on se met en position de mobiliser. Un(e) responsable doit être nommé par comité et/ou par section pour suivre régulièrement là où en est la mobilisation, organiser des rappels des militants et des contacts, poser à chaque réunion un point sur le sujet et collecter l’argent. L’idéal est que chaque responsable fasse un tableau informatique Excel recensant le nom des personnes venant aux RIJ avec toutes les informations utiles (combien il ou elle a payé, la personne a-t-elle prévu de prendre les transports collectifs à l’aller et/ou au retour, a-t-elle besoin d’un arrêt maladie…) qui sera envoyé régulièrement aux camarades chargés de centraliser les informations au niveau national. Ces camarades sont Damien 0661135258, dscali@hotmail.fr ; Dimitri 0609103796, dimitrimonforte@wanadoo.fr
La situation mi-mai
S’agissant des objectifs discutés en Secrétariat jeunes, on est encore loin du compte :
Objectifs : 200 à 250 camarades.
Ont confirmé leur participation : 93 camarades.
Camarades ayant payé leurs arrhes : 36 camarades.
L’essentiel de la mobilisation reste encore à construire.
Il y a urgence : nous sommes à la période où tout le monde prévoit ses vacances, son taf d’été… La fenêtre pour convaincre se réduit : si nous ne mettons pas les bouchées doubles maintenant, les seuls qui viendront au camp seront ceux qui n’auront pas trouvé de vacances ni de taf (donc probablement pas grand monde …). Il FAUT dès maintenant prendre le temps nécessaire pour convaincre militants, sympathisants et contacts de venir : en plus des arguments traditionnels sur l’internationalisme, la formation politique, les possibilités de recrutement… ce sera aussi le meilleur moment pour préparer les batailles sociales de la rentrée. Nous pouvons être plusieurs centaines de jeunes de toute la France, et avoir une semaine pour préparer la guerre !
5) Aspects pratiques
Ce qu’il faut amener
- Tente, duvet, tapis de sol.
- Panoplie de camping : gamelle, couverts, gourde, gobelet, lampe de poche…
- Chapeaux, casquettes, lunettes de soleil et crème solaire (il peut faire très chaud).
Au camp, il faut également ramener un peu d’argent pour sur place :
- Le matériel politique des autres délégations est vendu en euros ;
- Les cigarettes (s’il y en a) sont vendues en euros ;
- Les friandises, boissons et produits vendus au bar le sont dans la monnaie du camp (qui corrige les inégalités de pouvoir d’achat et que l’on peut se procurer à la banque du camp en échange des euros).
La législation italienne est particulièrement sévère à l’encontre de la consommation ou la détention de tout produit stupéfiant. Il est donc TOTALEMENT INTERDIT d’emmener au camp toute forme de drogue illégale.
Comment y aller ?
L’adresse du camp ne peut pas figurer dans cette feuille de route pour des raisons de sécurité mais elle peut être communiquée à tout camarade qui en fait la demande.
Des cars sont organisés à partir de Paris et de Toulouse. Les différentes villes doivent donc se rabattre sur le car le plus proche d’elles pour le voyage. Pour permettre la bonne organisation des transports collectifs, il est déterminant qu’un maximum de camarades versent leurs arrhes dans les meilleurs délais et fassent connaître s’ils prennent les transports collectifs ou non.