Génocide à Gaza, on se taira pas ! Macron complice. Solidarité avec le peuple palestinien ! 

Edito du NPA Jeunes Révolutionnaires du 19 mai 2025

À TF1 mardi dernier, Macron dit laisser le mot « génocide » aux historiens… pour l’utiliser une fois que les sbires de Netanyahou auront fini de massacrer, spolier et déporter la population palestinienne ? 

L’Etat d’Israël intensifie les massacres et la colonisation …

La réalité à Gaza a la peau dure : bombardements quotidiens, famine organisée, empêchement de l’aide humanitaire, destruction au bulldozer, voilà le quotidien du génocide. Oui, à Gaza, et par dizaine de milliers de morts, c’est l’humanité qu’on assassine. Ce lundi, Netanyahou a annoncé qu’Israël va prendre « le contrôle de tout le territoire » de la bande de Gaza. Et pendant que les gazaouis doivent choisir entre la mort ou la déportation de masse, le gouvernement israélien accélère la colonisation en Cisjordanie, bombarde au Yémen, au sud-Liban, en Syrie, et annexe des bouts de territoires. Le tout avec l’impérialisme américain en parrain et comme caution. Deux pans d’une même politique expansionniste, menée sur le dos des peuples depuis près d’un siècle. 

… pendant que Macron joue de la carotte et du bâton

Pour les dirigeants des puissances impérialistes, le soutien politique et militaire à l’Etat d’Israël est donnant-donnant : c’est s’assurer un gendarme qui fera régner leur ordre par la terreur dans la région, comme on le voit en ce moment en Syrie. Mais encore faut-il qu’ils puissent le faire les mains libres ! Pour ça, quoi de mieux que la vieille méthode de la carotte et du bâton ? Un coup Macron promet la reconnaissance d’un État palestinien – bien fantôme – et verse ses larmes de crocodiles. Le coup d’après, ce sont les convocations au tribunal pour les soutiens du peuple palestinien, les menaces de dissolution, les calomnies d’antisémitisme, les flics et les gazages sur les blocus lycéens. En ce moment, il veut faire adopter une loi dite « contre l’antisémitisme » mais qui vise en realité à faciliter la répression disciplinaire dans les universités. Comme quoi, de la justice à l’administration, en passant par la police et l’armée, l’État reste un outil dans les mains de la classe dominante pour maintenir son ordre social. Fermez les yeux, baissez la tête, et que les affaires tournent ! 

La colère gronde : restons mobilisés ! 

Ça bredouille sur les plateaux TV, mais pas dans la rue. Samedi dernier, pour les commémorations de la Nakba, jeunes et travailleurs ont dénoncé haut et fort les Trump et les Macron qui rendent possible le génocide. À Strasbourg, les lycéens organisent blocus et manifestation en solidarité au peuple palestinien. Récemment, c’est jusque dans la population israélienne que la colère se fait sentir. Les réservistes que Netanyahou veut mobiliser en Cisjordanie – pour se donner les moyens d’envoyer l’armée régulière à Gaza – multiplient les refus de suivre les ordres, au risque de passer quelque temps en prison. Malheureusement, la contestation de la guerre et de la colonisation est encore minoritaire au sein de la population israélienne, même si certains aspects de la politique génocidaire de Netanyahou sont contestés jusque dans des cercles de l’État-major.  Alors que les États impérialistes continuent de soutenir l’oppression des Palestiniens, continuons de manifester et d’exprimer la solidarité internationaliste. De Paris à New York et de Rafah à Tel Aviv, pas de paix sans justice pour le peuple palestinien !