Selon Le Monde, les débats « s’enlisent » au Sénat. La droite comme la gauche se lancent
dans la bataille parlementaire à corps perdus. Tout ce cirque orchestré par les partis institutionnels ne change rien à l’essence de la réforme.

Le retrait de la réforme dans son ensemble n’est pas négociable, et il ne s’imposera ni au parlement, ni au Sénat. Aucun 49.3 ne peut arrêter une grève ou une manifestation, alors amplifions le mouvement, le 7, le 8, le 9, le 10 et tant qu’il le faudra !

Nous sommes des millions…

Les ultras-riches ont vu leurs profits atteindre des records une nouvelle fois cette année ! 14 milliards pour LVMH, 20 milliards pour TotalEnergies… Pour le patronat, l’argent coule à flot, grâce au travail des salarié.e.s et des jeunes qui assument les boulot les plus précaires à coup d’intérim et de bas salaires.

Pour faire taire ce gouvernement, des déclarations de Macron au salon de l’agriculture aux dernières sorties de Véran sur le “danger cataclysmique” de la grève pour notre planète… Rien de mieux qu’une
mobilisation de masse ! Macron est obligé de se réfugier derrière sa pseudo légitimité électorale pour justifier sa réforme. Mais la vraie démocratie n’est pas dans les salons, elle est dans nos assemblées générales, dans nos comités de grève ou de mobilisation, dans nos manifestations. C’est cela qui les terrifie ! Pour cela, il faudra bien plus qu’une journée de blocage – il faudra un mouvement profond, qui dure et qui s’installe… Un nouveau Mai 68, mais qui aille jusqu’au bout !

Nous ne voulons pas « râler », nous voulons gagner !

Mardi 7 mars, c’est la prochaine date appelée par l’intersyndicale pour « mettre le pays à l’arrêt » : c’est-à-dire une grève qui nous réunisse toutes et tous. Cette date sera pour certain.e.s le début d’une grève reconductible. Le mercredi 8 mars, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, de nouvelles manifestations sont prévues. Puis jeudi 9, une nouvelle journée de manifestation est appelée par les organisations de jeunesse.

Les manifestations jusqu’ici ont été massives mais cela ne suffira pas à faire reculer le gouvernement. Une seule journée de grève ? Macron et les patrons attendent tout simplement le lendemain que tout soit rentré « dans l’ordre »… Pour faire plier ce gouvernement, une journée du 7 mars réussie pourrait donner confiance à tou.te.s les hésitant.e.s pour se lancer pleinement dans la bataille, et passer à la vitesse supérieure : plus de journées éparses, place à la lutte permanente ! Le 7, le 8, le 9 et jusqu’au retrait total !

La jeunesse, l’étincelle qui peut mettre le feu aux poudres !

Les travailleurs et les travailleuses, comme le gouvernement, regardent du côté des jeunes. “ Si les jeunes sortent, on est foutus” disait un politicien. Donnons-lui raison !

Montrons-leur que nous sommes là ! Sur les piquets de grève, dans la rue, les jeunes mobilisé.e.s soutiennent et luttent avec les travailleurs! Nous devons passer des avertissements de jours de grève à la grève générale pour imposer le retrait pur et simple de la réforme. Mais aussi pour aller au-delà de la question des retraites, qui n’est que le sommet émergé de tout un monde d’injustice et d’exploitation. C’est cela qu’il faut préparer, par des assemblées générales dans les facs, les lycées et les entreprises, des comités de mobilisation et de grève, des coordinations nationales et interprofessionnelles !