
Le capitalisme, c’est la guerre, l’exploitation et l’oppression : organisons nous pour le renverser ! Rejoins le NPA Jeunes Révolutionnaires.
Le capitalisme sème exploitation et guerre !
Ce système ne répond qu’à une seule logique : engraisser les milliardaires et exploiter les travailleurs. D’après l’ONG Oxfam[1], les 1 % les plus riches au monde possèdent plus que les 95 % de l’humanité. Dans la dernière décennie, ils ont amassé près de 42 000 milliards de dollars en nouvelles richesses, soit 34 fois de plus que la moitié de la population mondiale. Or, la pauvreté et la famine continuent de sévir : près d’une personne sur cinq dans le monde vit avec moins de 3,86 euros par jour[2]. Les pays riches ne sont pas épargnés, comme ici en France, où près de dix millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté (650 000 de plus pour la seule année 2022-2023). La misère de notre classe, c’est la fortune des actionnaires. Alors que les travailleurs produisent toutes les richesses, ce sont les patrons et les actionnaires qui s’en emparent. C’est en exploitant les travailleurs qu’ils s’enrichissent. Car collectivement, l’humanité n’a jamais eu autant de moyens matériels, scientifiques et techniques pour produire les richesses, mais les Jeff Bezos et les Bernard Arnault se les accaparent pour les cramer dans l’immobilier de luxe, les bitcoins et le tourisme spatial !
La société capitaliste est violente. La guerre ne cesse de faire l’actualité. Pour se répartir leurs terrains d’influence et les richesses de toute la planète, les bourgeois sont prêts à bombarder et à ravager des régions entières, au plus grand bonheur des marchands de canons. À Gaza, près d’un tiers de la population est morte à cause de la guerre génocidaire, de la famine et du blocus d’eau et de médicaments, orchestrés par Israël et ses soutiens de l’impérialisme occidental. En Ukraine, ce sont plus de 20 000 civils, plus de 70 000 soldats ukrainiens et entre 167 000 et 235 000 soldats russes qui sont morts depuis le début de la guerre. Au Congo, au Soudan et au Yémen, où des conflits militaires font rage, les populations sont victimes d’exactions, de déplacements forcés, blessées et tuées. Partout, les grandes puissances capitalistes soutiennent tel ou tel camp afin de garantir leurs intérêts impérialistes.
L’extrême droite : raciste, sexiste, LGBTphobe et au service des patrons !
La barbarie capitaliste produit des monstres. Manipulant un discours démagogique, l’extrême droite essaie de gagner une influence sur les masses et, dans certains pays, elle arrive même au pouvoir par la voie électorale. Elle veut diriger la colère populaire contre les immigrés, afin de protéger les intérêts bourgeois. Ne nous trompons pas d’ennemis, les travailleurs immigrés ne profitent pas de ce système, ils en sont les premières victimes. Aux États-Unis, les rafles de l’ICE séparent et brisent des familles. En Europe, plus de 20 000 migrants sont morts depuis 2014 en essayant de traverser la mer Méditerranée. Surexploitation et précarité, c’est ce à quoi nos frères et sœurs étrangers, « sans-papiers », sont soumis lorsqu’ils arrivent en Europe après avoir fui la misère et parfois la guerre dans leur pays ! Ouvrons les frontières et exigeons l’accueil de tous les réfugiés !
À l’image de Trump, Orbán ou Meloni, l’extrême droite est à l’offensive contre les droits des femmes et des LGBT. Leur idéologie patriarcale et leur défense de la « famille » ne visent qu’à maintenir oppression et division dans la société. Partout sur la planète, les femmes restent sur-exploitées, payées moins que les hommes pour le même travail. Dans cette société bourgeoise, les femmes sont quasiment considérés comme la propriété des hommes de la famille. Elles doivent toujours se battre pour disposer de leur corps : contre les agressions sexistes et sexuelles, contre ceux qui remettent en cause le droit l’avortement, contre ceux qui veulent leur dicter comment s’habiller ou se comporter en public ou en famille… Au nom de « la défense de la famille », l’extrême droite mène aussi une offensive contre les droits des personnes LGBT, cherchant à maintenir l’ordre patriarcal et ses rôles genrés. C’est bien en se débarrassant de ce système qu’on pourra obtenir l’égalité réelle entre femmes et hommes, la liberté de choisir comment disposer de son corps, la fin des discriminations et de toute forme d’oppression et d’exploitation !
Le capitalisme détruit nos vies et la planète
Le dérèglement climatique est déjà là et nous en subissons les effets. Incendies, canicules, inondations : ce sont les classes populaires qui prennent de plein fouet les conséquences de la pollution générée par la production irrationnelle du capitalisme. Pour générer leurs profits, les bourgeois exploitent toujours plus les ressources naturelles, détruisant les écosystèmes sans que nous ayons notre mot à dire, pour nous refourguer des marchandises inutiles ou dangereuses. Si les travailleurs dirigeaient la production et la répartition des richesses, il n’y aurait pas d’obsolescence programmée ou de gaspillage de nourriture à une échelle industrielle. Pour préserver notre écosystème et les conditions de vie de l’humanité face à la catastrophe climatique en cours : il n’y a pas d’autre solution que la révolution !
La bourgeoisie a besoin de nous, nous n’avons pas besoin d’elle…
Voilà le seul visage que la société capitaliste a à nous offrir : féroce envers les démunis, à genoux devant les puissants. Mais la bourgeoisie a une peur panique de la classe ouvrière, car elle ne peut se passer des travailleurs et des travailleuses. Ses profits dépendent de son contrôle de la propriété des moyens de production, mais surtout de la force de travail de la classe ouvrière. C’est sa faiblesse, et c’est notre force. C’est pourquoi les serviteurs du capital alimentent les idées réactionnaires les plus crasses: il faut diviser pour mieux régner, et que les pauvres se bouffent entre eux !
Aucune élection ni aucune institution existante ne pourra changer la société !
Une grande partie de la classe ouvrière et de la jeunesse partage le constat que ce système est injuste. Face à cela, des forces politiques de la gauche institutionnelle comme la France insoumise, Podemos dans l’État espagnol ou bien Bernie Sanders aux États-Unis, défendent qu’il suffirait de voter pour eux aux prochaines élections pour « tout changer ». C’est faux. Au pouvoir, la gauche a toujours été incapable d’apporter la moindre amélioration pour la classe ouvrière. Au contraire, les trahisons et déceptions alimentent l’apathie et renforcent l’extrême droite. Pour ne donner qu’un exemple, dans l’État espagnol, le gouvernement de « gauche » de Pedro Sánchez a continué de vendre des armes à Israël, à réprimer comme jamais les mobilisations ouvrières et de la jeunesse et n’a pas abrogé la réforme des retraites comme il l’avait promis (l’âge de départ étant à 67 ans !).
Nous pouvons en finir avec cette société
S’il y a une chose que les capitalistes ne maîtrisent pas, ce sont bien les explosions de colère qu’engendre leur barbarie : de la Commune de Paris de 1871 aux guerres de décolonisation, de la révolution russe en 1917 aux soulèvements récents au Chili, au Soudan, au Népal ou au Bangladesh, les exemples de révoltes et de révolutions ne manquent pas. Pourtant, elles n’aboutissent pas toujours à une société meilleure. Et c’est bien parce que rien n’est écrit d’avance qu’il faut s’organiser, il faut se battre pour que ces révolutions ne soient pas canalisées dans des impasses. Pour arracher les racines de l’exploitation, les travailleurs doivent prendre la tête de la révolte lorsque la colère gronde dans les classes populaires et la jeunesse.
De la place Tahrir en 2011 aux rues d’Alger en 2019, les manifestants scandaient « le peuple veut ». Eh bien la classe ouvrière, elle peut ! Parce qu’elle fait déjà tout tourner, elle peut tout arrêter. Parce qu’elle forme une seule et même classe à travers le globe, elle peut arracher la direction de la société pour l’organiser selon les intérêts de la majorité productive, et non de la minorité parasite. Et parce qu’elle n’a que ses chaînes à perdre, elle est la seule force sociale qui peut aller au bout.
Rejoint le NPA Jeunes Révolutionnaires et milite pour en finir avec cette société !
Au NPA Jeunes Révolutionnaires nous ne pensons pas que les révolutions sont destinées à rester dans les bouquins d’histoire et les musées. Depuis 2016, nous avons vu en France la jeunesse et le monde du travail se battre contre les gouvernements successifs. Mouvement de 2018 contre Parcoursup, les Gilets jaunes, les grèves contre les deux réformes des retraites, les manifestations climat ou féministes, contre les violences policières et le racisme, la lutte pour la solidarité avec le peuple palestinien… Toute une génération s’éveille à la lutte de classe et à la politique. Nous pensons qu’il est indispensable que celle-ci s’organise consciemment pour renverser cette société, pour fonder un nouveau monde, que nous appelons communisme, basé non pas sur l’exploitation mais sur les intérêts communs que tous les exploités ont à travers le monde. Pour cela, nous nous adressons aux jeunes, salariés, étudiants et lycéens, pour venir rejoindre nos rangs et contribuer à ce combat essentiel. Urgence révolution !
Le NPA-Révolutionnaires sera présent aux élections municipales
Le gouvernement et l’extrême droite veulent nous imposer leurs programmes réactionnaires et pro-patronaux tandis que la gauche nous fait croire que tout changera avec le bon bulletin de vote. Une autre voix doit se faire entendre : les travailleurs et les jeunes ne peuvent compter que sur leurs propres forces ! C’est pour cela que nous participerons aux élections municipales sous nos propres couleurs afin de porter la voix de celles et ceux qui souhaitent en finir avec le capitalisme, cette société d’oppression et d’exploitation.
[1] https://www.oxfam.org.uk/media/press-releases/worlds-top-1-own-more-wealth-than-95-per-cent-of-humanity/?utm_source=chatgpt.com
[2] https://www.worldbank.org/en/topic/measuringpoverty?utm_source=chatgpt.com
