Le Pen condamnée, mais ses idées nauséabondes courent encore ! Organisons-nous pour en finir avec l’extrême droite et toute la société capitaliste !

Le Pen se pose en victime après sa condamnation pour détournement et se compare à Martin Luther King. À vomir. Elle a pourtant un traitement privilégié  : la Cour d’appel la fait passer en top priorité pour l’été 2026.  Mais une caissière, elle, est licenciée pour avoir oublié de scanner un paquet de pâtes à 85 centimes… justice de classe. 

Quel est le rôle de l’extrême-droite sous le capitalisme ?

Le RN est un parti bourgeois comme les autres, et comme eux, il détourne l’argent public,. D’ailleurs, bien compliqué de tenir le rôle d’opposition son projet ultra réac infuse dans tout l’échiquier politique.Qui peut dire la différence entre un Bardella, un Retailleau et un Darmanin ? L’extrême droite est une aubaine pour les patrons car elle fait des immigrés des boucs-émissaires. Diviser pour mieux régner, voilà la devise des capitalistes ! Et cette extrême-droite, c’est bien le visage actuel du capitalismeà l’échelle internationale : États-Unis, Italie, Hongrie, Argentine …

 Alors pourquoi arrivent-ils à faire de bons résultats électoraux ?

Après des décennies de politiques antisociales et racistes menées par la droite comme par  la gauche, bien des gens se tournent vers le RN et son image « antisystème ». D’où qu’elles viennent, les fausses promesses en ont dégoûté plus d’un. Derrière, c’est la misère et les violences sociales qui sont le terreau fertile à la montée des idées réactionnaires. Et puis quand tous les gouvernements surenchérissent à qui sera le plus nationaliste, pas étonnant que certaines personnes se tournent vers l’original plutôt que les copies !

Il faudrait défendre la « République » ?

Mais c’est la République qui a mené la colonisation. . C’est la République qui matraque nos manifs, réprime nos blocus, traque les mineurs isolés. C’est pour la République qu’ils voudront un jour nous faire tuer au front, en enrichissant les vendeurs d’armes. La plus « démocratique » des républiques bourgeoises cache toujours la dictature des capitalistes. Ce sont eux qui décident de tout selon leurs profits, quelle que soit la couleur du gouvernement. Rien à gagner de ce côté.

Changer de gouvernement, et tous nos soucis seront envolés ?

Attal, Le Pen et la gauche préparent déjà 2027, l’élection présidentielle. Ils cherchent tous leur place au soleil de l’Etat bourgeois. D’ici là, jeunes comme travailleurs devraient encaisser la misère, le chômage, l’austérité. Le prochain gouvernement ne sera pas moins au service des patrons, ne luttera pas plus efficacement contre la catastrophe climatique, le racisme, l’oppression des femmes et des LGBTIQ…

Notre camp, c’est celui des luttes des jeunes et des travailleurs !

Bien sûr, il faut combattre l’extrême droite. Et pour ça s’attaquer à ses racines : cet ordre social inégalitaire qui nourrit la montée des idées réactionnaires. En finir avec le capitalisme ! Ni le bulletin dans l’urne, ni le bon gouvernement ou la bonne république n’y changeront rien. Au lieu de s’en remettre à d’autres, prenons notre sort en main !  Car nos luttes peuvent changer les choses. Comme celles des travailleurs et des jeunes en Turquie contre Erdogan et son  gouvernement d’extrême-droite. Au NPA Jeunes Révolutionnaires on veut s’organiser pour passer de la révolte à la révolution, rejoins-nous !