

Les étudiants s’organisent contre la « tournée » d’un militant d’extrême droite espagnole
Article du N°45 de Révolutionnaires (13 novembre 2025)
Un militant et influenceur d’extrême droite espagnol, Vito Quiles, a commencé une tournée des universités pour répandre ses idées réactionnaires et nauséabondes comme le faisait l’influenceur suprémaciste Charlie Kirk aux États-Unis avant d’être tué. Vito Quiles a réussi à intervenir sans autorisation dans une dizaine d’universités de villes comme Alicante ou Grenade. Cette tournée avait pour but de regrouper la « jeunesse patriotique » à laquelle il cherche à s’adresser et qui l’accueille sous le signe des saluts nazis, des drapeaux franquistes ou en scandant des slogans racistes et islamophobes.
Contre la présence de cette extrême droite militante, des centaines de jeunes se sont organisés sur les campus. Six cents étudiants et soutiens se sont réunis sur celui de Grenade, afin de combattre la diffusion des idées d’extrême droite non seulement à la fac mais dans toute la société. La police est intervenue pour chasser les manifestants.
Ce sont bien les politiques antisociales menées depuis des années, y compris par le gouvernement du socialiste Sanchez, soi-disant « le plus à gauche de l’histoire », qui font monter ces « idées » qui ne visent qu’à créer des divisions artificielles entre travailleurs. Pour en finir avec l’extrême droite, il faudra se battre pour une société radicalement différente de celle qu’elle défend, qui est raciste et inégalitaire, un paradis pour les patrons et un enfer pour les travailleurs. Vito Quiles ne cache même pas que sa « tournée » des universités est financée par des entreprises et des hommes d’affaires qui souhaitent apporter du soutien à ses idées. C’est peut-être la seule vérité qui sort de sa bouche. Les patrons exploiteurs savent sponsoriser les idées qui leur servent !
Le combat contre les idées de l’extrême droite doit être quotidien. Il passe aussi par des manifestations pour s’opposer à la présence de ses « influenceurs » sur les campus et partout dans la société, afin de les empêcher de normaliser un discours de haine et de division.Il faudra l’unité la plus large possible des organisations de la jeunesse et du mouvement ouvrier dans les mobilisations afin de les empêcher de s’implanter sur les campus en Espagne comme ailleurs.
Loïe Flores
