Macron, Bayrou et le patronat nous offrent un avenir de guerre et de misère. Dès le 10 septembre, tou·te·s en grève et bloquons tout !
Communiqué du NPA Jeunes Révolutionnaires du 29 aout 2025
Le vote de confiance que Bayrou demande à l’Assemblée le 8 septembre sert de fusible. Pour le gouvernement, mieux vaut sacrifier le pion Bayrou et sauver la mise en évitant que la colère qui gonfle autour du 10 septembre ne s’étende en dehors des institutions qui servent à la canaliser.
Pour l’instant, les dernières assemblées générales de préparation à la mobilisation lui donnent tort. Et tant mieux, car c’est une véritable guerre contre les classes populaires que Bayrou a intensifiée avec les annonces de cet été : vol de jours fériés, gel des prestations sociales, attaques sur les chômeurs et les retraités, coupes dans les services essentiels à la population (transport, logement, éducation, santé). Alors si Bayrou saute, personne ne le pleurera dans la jeunesse et le monde du travail !
Mais ses commanditaires ne tomberont pas le 8 septembre avec un vote à l’Assemblée : ces grands patrons qui pillent les caisses publiques en empochant 211 milliards de subvention par an seront vigilants à ce que leur prochain valet leur soit tout aussi obéissant. Au programme ? Poursuivre l’austérité, continuer à monter le budget militaire, et avoir les mains libres pour licencier. Et pour la jeunesse ? Garde-à-vous et sélection sociale.
Ce n’est pas pour autant qu’ils sont intouchables ! Ils ont peut-être des milliards en haut, mais nous sommes nombreux en bas à être révoltés. L’indignation et la colère contre ce gouvernement au service des patrons se cristallise autour du 10 septembre : allons-y, rejoignons les AG de préparation, impulsons-en dans nos facs et nos lycées pour construire cette date et décider des suites ! Les organisations de jeunesse y appellent, tant mieux. Mais rebattre les cartes ne se fera pas dans des fausses-solutions institutionnelles : les démissions, les votes de confiance, les motions de destitutions, ce sont autant de moyens de diriger la colère vers des impasses parlementaires. Si Macron doit dégager, ça doit être par notre lutte dans la rue, pour stopper les attaques contre la classe ouvrière et la jeunesse, pour imposer les revendications de notre classe, pas pour relancer des élections !
De nombreux secteurs appellent à la grève, des lycéens et étudiants se préparent à agiter leurs établissements. Oui, c’est en « bloquant tout », en faisant grève, qu’on peut véritablement tout changer.
Rejoignons le 10 septembre, et préparons dès maintenant ses suites !