SI T’AS PAS LA MOYENNE, JE TE LICENCIE
DU RYTHME, DU RYTHME !
DICO MACHO
LAàCITÉ, QUAND TU NOUS TIENS !
LA FIN DE L’UMP
ET TOI, TU FAIS QUOI POUR LA FIN DU MONDE ?
DROIT AU MARIAGE POUR TOUS ET TOUTES !! ET APRES ?
A PROPOS DU RAPPORT « POUR UN RENOUVEAU DEMOCRATIQUE » DE LA COMMISSION PRESIDEE PAR LIONEL JOSPIN
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Bernard Dreano – Syrie : la dictature, la guerre, la liberté, la paix
Résumé
- Les soulèvements du « printemps arabe » sont des mouvements populaires contre les régimes dictatoriaux et autoritaires, contre l'injustice et les inégalités, l'oppression et le mépris. Ils ne sont pas le fruit de manœuvres des puissances extérieures. Pas plus en Syrie qu'en Égypte ou à Bahreà¯n, les peuples n'ont comploté contre eux-mêmes.
- En Syrie, pendant des mois, les centaines de milliers de manifestants pacifiques ont demandé des réformes, une partie de l'opposition a cherché à dialoguer avec le régime. Ce dernier a fait mine d'accepter le principe d'ouvertures démocratiques, tout en intensifiant la sanglante répression, et il a choisi l'option de la guerre interne. Le régime a gagné son pari et a imposé la guerre, mais il l'a perdu car il s'est avéré incapable d'écraser militairement l'opposition.
- Le régime a tout de suite dénoncé un « complot impérialiste », et expliqué que la guerre en cours était le fruit de l'ingérence étrangère. Il n'a jamais mis en danger les intérêts des Occidentaux ; ces dernières années, il était même leur partenaire apprécié. Cela n'a pas empêché son alliance avec la République islamique d'Iran, ni ses bonnes relations avec les Russes. Iraniens et Russes contribuent, aujourd'hui, à ses moyens militaires pour la guerre interne. Une fois celle-ci déclenchée, les pétromonarques et les pays de l'OTAN ont, de leur cà´té, soutenu la résistance. La guerre interne a provoqué l'ingérence extérieure, et non l'inverse
- Comme en écho aux vétos américains concernant Israà«l, les vétos russes et chinois au Conseil de sécurité de l'ONU ont limité les pressions internationales contre le régime Assad. Nombreux sont ceux qui ont appelé à une intervention armée ' « comme en Libye » ' pour imposer la paix par la guerre. Si une intervention, qui ne pourrait être que « comme en Irak », n'est pas à l'ordre du jour, la guerre va durer, puisque le régime ne peut écraser l'opposition et que l'opposition ne peut vaincre les forces armées du régime. La paix peut-elle renverser la dictature ? La « désescalade » peut-elle modifier la donne ? La fin des combats suppose la fin du régime en l'état.
- L'une des forces du régime est liée aux faiblesses de l'opposition, qui peine à incarner une alternative crédible, inclusive, indépendante, du fait de ses divisions et contradictions. La constitution d'une nouvelle « Coalition », incluant un CNS rénové, est-elle de nature à créer une nouvelle dynamique ? Dans ce contexte doit-on envisager une escalade de la guerre ? Ou, avec des ruptures au sein du régime, une chance de sortie de guerre ? Ou un processus combinant les deux ?
- La prolongation de la guerre interne détruit la Syrie d'aujourd'hui et celle de demain. La logique de guerre nourrit la peur des communautés, développe la haine, encourage les groupes djihadistes. La mise en échec de l'armée d'Assad accélérera la chute du régime mais une guerre généralisée, avec intervention de l'extérieur, même si elle faisait tomber Assad, hypothéquerait l'avenir de la Syrie et de la région. Il faut favoriser toutes les actions provoquant l'isolement du clan Assad, la division de son système, la consolidation des organisations de la société syrienne à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
- Les mouvements progressistes sont restés scandaleusement passifs et silencieux vis-à -vis du mouvement populaire syrien pendant la première phase de la révolution syrienne en 2011. Que ce soit dans les pays arabes, dans l'Europe voisine, et dans le monde, ce silence, voire cette complaisance, vis-à -vis de la dictature n'ont fait que la conforter dans son projet de guerre interne. Cette guerre interne ayant favorisé l'apparition de groupes salafistes ou djihadistes sur le terrain, certains y ont trouvé prétexte pour justifier en 2012 leur passivité ou leur complaisance, abandonnant à leur sort la résistance civile et les forces démocratiques syriennes en 2012. Rompant avec cette passivité, dénonçant toute complaisance, les mouvements progressistes doivent développer la solidarité avec la lutte du peuple syrien pour la démocratie, la paix et la sécurité de toutes et tous.
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DEBAT PUBLIC avec comme invité Adrian (acteur du mouvement social à Madrid), Fabio (acteur du mouvement social en Italie)
MARDI 4 DECEMBRE 17H
Dans le GRAND HALL à l'Université Aix Marseille Site Schuman Fac de Lettres