Palestine-Liban : la guerre continue… amplifions la mobilisation ! Toutes et tous dans la rue le 7 décembre !
Un accord de cessez-le-feu au Liban est entré en vigueur le mercredi 27 novembre. Mais pour Israël, la guerre menée contre le peuple palestinien est loin d’être finie, tandis que les bombardements reprennent avec force sur Gaza et que l’armée israélienne se prépare à renforcer son offensive « sur les autres fronts ».
Un cessez-le-feu, vraiment ?
Alors que le Sud-Liban entame une nouvelle difficile reconstruction, que des centaines de milliers de réfugiés cherchent à retrouver leurs maisons détruites, impossible pour le Hezbollah d’affirmer que le cessez-le-feu constitue pour lui une victoire. Au contraire, celui-ci accepte d’être repoussé de plusieurs dizaines de kilomètres de la frontière avec Israël et donc d’abandonner les Palestiniens à leur sort. En effet, cette nouvelle « zone tampon » imposée par l’Etat Israélien va lui permettre de renforcer sa colonisation de la Cisjordanie sans craindre d’être gêné par des tirs de roquettes libanais. Les États-Unis et la France, sous égide d’une nouvelle mission de l’ONU, s’en portent même garant en envoyant au Sud-Liban une « force internationale d’interposition » chargée de faire respecter l’accord.
Il s’agit pour les grandes puissances de mettre fin à l’offensive israélienne sur le Liban – surtout la France qui voyait ses intérêts dans la région menacée – afin d’éviter que le chaos créé par la guerre ne se transforme en désordre… ou en révolte sociale ! Ainsi, Macron durcit certes le ton contre Nétanyahou quand celui-ci se permet de maintenir quelques frappes aériennes sur le Sud-Liban malgré le cessez-le-feu et affirme être prêt à « soutenir l’armée libanaise »… mais il lui offre quand même une « immunité diplomatique », au mépris de sa condamnation par la Cour Pénale Internationale !
Pour défendre leur ordre impérialiste, les grandes puissances sont prêtes à mettre le Moyen-Orient à feu et à sang. Ce sont elles qui ont envahi l’Afghanistan en 2001, l’Irak en 2003, elles qui ont bombardé Mossoul en 2016 pour remettre la main sur les gisements de pétrole irakiens. Et lorsque Bachar al-Assad fait de nouveau bombarder la deuxième plus grande ville de Syrie, Alep, avec ses hôpitaux et ses civils, pour essayer de protéger son pré-carré au nom de la lutte contre le jihadisme et malgré la décomposition de son armée, il ne fait qu’imiter les crimes que commettent ou font commettre, juste à côté, les États les plus puissants de ce monde. Il n’y aura aucune paix entre les travailleurs et les peuples tant que le capitalisme et ses fauteurs de guerre ne seront pas renversés !
Contre l’impérialisme et son chaos : la solidarité internationale des travailleurs
L’Etat d’Israël ne pourrait pas continuer ses massacres sans le soutien actif des Etats-Unis, de la France, de l’Allemagne ou de l’Angleterre. Cette force est aussi sa plus grande faiblesse. Nous avons mille raisons de nous soulever avec colère contre la complicité de nos Etats, contre le monde qu’ils nous réservent. La mobilisation actuelle dans les universités doit trouver les moyens de faire tâche d’huile dans le reste de la population travailleuse.
Soyons les plus nombreux et nombreuses possibles dans la rue ce samedi 7 décembre en solidarité avec le peuple palestinien et toutes les victimes de la politique criminelle de l’Etat israélien.