Quand le gouvernement tremble, des chèques tombent : c’est le moment de tous y aller !
Le gouvernement semble vouloir tenir le cap, pourtant ces derniers jours il a lâché de nombreuses choses que cela soit aux enseignants, à la recherche, sur le décret socle de la SNCF… Bref, le gouvernement lâche du leste pour tenter de passer la mobilisation en toute quiétude car derrière sa volonté de tenir coûte que coûte c’est sa peur de voir la grève se généraliser.
Une instabilité sociale qui inquiète Valls et Hollande
Les grèves reconductibles qui s’accélèrent, les noyaux de militants de la mobilisation qui tournent et la colère générale créent un cocktail explosif contre le gouvernement. Ils voient clairement aujourd’hui que la contagion de la lutte est possible : les raffineries, les dockers et les cheminots mettent une ambiance d’affrontement aujourd’hui en France. Le gouvernement arrive à obtenir 96% de personnes qui rejettent son mandat et son bilan.
Les forces qui cherchent à étendre la grève existe bel et bien, même si les directions syndicales semblent vouloir les limiter à des secteurs clefs de l’économie, des enseignants, des travailleurs sociaux, des intermittents, des cheminots, des étudiants… se tournent vers d’autres secteurs pour généraliser la grève et dégager la loi travail !
Face à cela le gouvernement préfère lâcher du lest : chèques pour les enseignants, un chèque pour la recherche, un accord aux cheminots pour expliquer que le RH077 ne sera pas toucher pour trois ans…
Ils lâchent, ils tremblent : faisons-les dérailler !
Le gouvernement lâche des chèques et acceptent quelques reculs mais c’est pour mieux s’assurer de faire passer la loi travail, éviter de voir d’autres secteurs se lancer dans la lutte et généraliser la grève. Hollande et Valls le savent la colère est importante et les secteurs déjà en grève entraînent d’autres équipes dans la bataille. Pour nous, il n’y aura aucune hésitation, il faut le retrait de la loi travail mais aussi mettre en avant des revendications sur l’emploi et les salaires : partage du temps de travail, l’augmentation des salaires….
Car le gouvernement craint la colère social mais il faut l’exprimer ! Il est nécessaire de tisser des liens, que les secteurs les plus avancés dans la grève se tournent vers les autres, que des liens soient tissés et surtout que les grèves se coordonnent pour frapper tous ensemble : la même heure, le même jour et le même lieu.
Le gouvernement a peur mais joue son coup de poker : tenir coûte que coûte en empirant le projet de loi au sénat pour avoir le vote des Républicains.
Alors seul les travailleurs et les jeunes par la grève et dans la rue seront capables de supprimer cette loi et sûrement d’aller plus loin encore ! C’est le moment de tous y aller, il est possible de gagner alors tous ensemble jusqu’au bout !