Qui sème la misère, récolte la colère. Jeudi 2 septembre, tous dans la rue !
Tract lycée du NPA Jeunes Révolutionnaires
On était un million dans la rue contre l’austérité le 18. Le gouvernement souhaite prendre l’argent des hôpitaux et des écoles pour le passer à l’armée, geler les aides sociales alors que le prix du caddie monte jusqu’à supprimer le remboursement se certains médicaments, attaquer les retraités et les chômeurs. « L’austérité », c’est leur manière soft de dire qu’ils font la guerre aux travailleurs et aux jeunes : on ne compte pas se laisser faire !
Et la dette ? Pour se justifier, les voleurs nous parlent de la dette française. Comme si nous et nos parents, on profitait des milliards que l’Etat emprunte aux banques ! Non, cet argent va aux grands patrons : ils prennent 270 milliards par an d’une main et ils licencient de l’autre. On n’est pas du même monde que Bolloré, Peugeot, Michelin ou Bernard Arnault : leur dette n’est pas la nôtre.
Taxer les riches ? Encore faut-il savoir comment leur imposer. Une partie de la gauche suggère respectueusement de leur prendre 2% à travers leur fameuse « taxe Zucman »., Mais on ne veut pas que les riches « participent » juste un peu ! Les grands patrons exploitent les travailleurs, volent notre avenir et toutes les richesses que l’humanité produit pour les cramer dans des armes, des bitcoins et du tourisme spatial. Tout ça parce qu’ils ont leur nom sur des entreprises et des Etats pour les défendre. La moindre des choses, ça serait de reprendre ce qui nous appartient : tout ! C’est à dire de les exproprier.
« Macron démission » … ou « système dégage » ? Si Macron tombe, personne ne va le pleurer. Qui parmi nous a versé une larme pour Sarkozy en prison ? Mais on a vu en Indonésie et au Népal que dégager – même par la mobilisation – un chef d’Etat ne change pas tout, surtout si on remet notre sort dans les mains des institutions et des politiciens. Alors comme le disaient les milliers d’Algériens en 2019 qui faisaient trembler le régime : « système [capitaliste] dégage » !
Est-ce qu’on peut gagner ? Ici, c’est possible de les faire reculer. On voit que Lecornu n’est pas stable sur ses deux jambes : la situation politique est instable et une partie des masses travailleuses est bien décidée à s’engouffrer dans la brèche. A Madagascar, au Népal, au Maroc, en France, partout où la colère se fait sentir contre la violence du capitalisme, battons-nous aux côtés des travailleurs et derrière leurs intérêts, qui sont aussi ceux de la grande majorité. Les travailleurs font tout tourner, alors avec eux on peut tout bloquer et tout changer.
Jeudi 2 octobre : tous dans la rue ! Le bras de fer entamé le 10 septembre continue, peut-être encore pour longtemps. Et ça malgré les chefs des syndicats qui tentent de canaliser la colère : ils ont refilé la balle au gouvernement en plein match en laissant une semaine “d’ultimatum” à Lecornu… qui veut s’appuyer sur le RN. Mais malgré les appels à négocier, ils n’ont même pas obtenu un semblant de compromis : ils appellent donc à se mobiliser le 2 octobre. Sortons tous dans la rue, bloquons nos lycées, faisons des cortèges lycéens pour se rendre visibles. Pour cela, il faut qu’on s’organise sur nos lycées. Faisons ensemble des tracts, des pancartes, des banderoles et des tours de classe. Appelons à des assemblée générale pour échanger sur la situation et décider ensemble de notre lutte car sinon d’autres nous diront que dire, que faire et quand rentrer en cours. Qu’on s’organise par nous mêmes pour faire grossir le mouvement, c’est en fait la seule perspective qui leur foute la trouille !