Tout augmente… sauf les salaires !
Une hausse incontrôlable
Les coûts de l’essence, du gaz, de l’électricité continuent d’augmenter, comme les prix de nombreux produits de première nécessité. Au bout du bout, des familles doivent choisir entre se soigner ou se chauffer alors que les richesses du patronat atteignent des sommets. Rien que pour la France, les milliardaires ont vu leur fortune augmenter de 236 milliards d’euros, soit une hausse de 86 % en pleine pandémie. C’est impossible d’obtenir de telles sommes par le travail. Philippe Poutou a bien raison de rappeler que « les richesses elles ne s’accumulent pas à un pôle sans que l’on ne voit pas les dégâts à côté, plus de milliardaires ça veut dire plus de pauvres ! La richesse elle se fait toujours sur le dos des autres. »
Les travailleurs produisent toutes les richesses. Avec les profits réalisés par le patronat, on pourrait augmenter tous les salaires de 400€ par mois pour 25 millions de salariés, afin que personne ne vive avec un revenu inférieur à 1800€ par mois !
« On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels »
Les travailleurs produisent toutes les richesses. Avec les profits réalisés par le patronat, on pourrait augmenter tous les salaires de 400€ par mois pour 25 millions de salariés, afin que personne ne vive avec un revenu inférieur à 1800€ par mois !
Loin de combattre pour la « démocratie », le gouvernement français défend avant tout son « pré carré », c’est-à-dire, la stabilité de régimes mafieux qui lui servent d’intermédiaires dans l’exploitation de ses anciennes colonies. Ainsi, au Tchad, la France défend le dictateur Mahamat Idriss Deby dont le père dirigeait déjà le pays. Au Mali, elle cherche à soumettre la junte militaire malienne – pourtant « alliée » contre le djihadisme – car celle-ci entend mollement contester la politique française dans la région (sans pour autant desserrer l’étau contre la population). Seuls les profits des industriels français peuvent trouver leur salut dans l’intervention française au Sahel, l’opération Barkhane doit cesser !
Philippe Poutou en direct : « on a autre chose à faire que se résigner »
Notre candidat Philippe Poutou était invité dans l’émission « On est en direct » sur France 2 dans la nuit de samedi à dimanche.
Après que Philippe ait présenté plusieurs points de notre programme, la présentatrice Léa Salamé s’est interrogée sur la viabilité d’un SMIC à 1800€ qui « coûterait très cher ». Mais cher à qui ? Aux patrons qui se sont mis 237 milliards dans les poches pendant la crise ? « 1800€ par mois ça choque mais des milliards dans un coffre fort, ça choque plus personne ! » lui a répondu Philippe Poutou.
C’est alors qu’une autre invitée, une obscure éditorialiste de droite, s’est mise à larmoyer sur le fait qu’en France, on ne travaillerait pas assez : trop de vacances pour trop peu d’heures travaillés par semaine ! Philippe lui a donc rétorqué qu’on était quand même dans une situation étrange où « il y a ceux qui souffrent du chômage et il y a ceux qui souffrent de l’intensification du travail, comme dans les hôpitaux ou l’éducation. Ce sont des embauches et des hausses de salaires qui sont nécessaires, pas une augmentation du temps de travail ! ».
En conclusion, Philippe Poutou a rappelé qu’il ne « roulait pas pour la France » comme tous les politiciens qui veulent accéder à l’Élysée. Nous portons fièrement avec lui les couleurs de l’internationalisme, un internationalisme d’autant plus d’actualité qu’il n’y a aucun sens à gérer la crise écologique et la crise migratoire à l’échelle nationale. Et de conclure : « On a autre chose à faire que se résigner, ce sont les luttes qui font avancer les choses !».