Réforme Chatel, suppressions de postes, chômage des jeunes. Quel avenir pour les lycéens ?
25% c’est le pourcentage d’augmentation du chômage chez les moins de 25 ans entre juin 2008 et juin 2009. 437 milliards de dollars, c’est le chiffre d’affaires réalisé par les institutions financières américaines en 2009 un an après le début de la crise ; alors qu’elles n’avaient réalisé que 345 milliards de dollars de chifres d’affaires en 2007, avant le début de la crise. On voit bien que les gouvernements et les entreprises s’organisent pour nous faire payer leur crise.
Qui sont les responsables ?
Alors que tout le monde s’accorde à dire que les responsables de la crise sont les banquiers. Logiquement l’Etat les aide (prêt de 300 milliards d’euros aux banques française).
Qui paye ?
Alors que pour ceux qui au quotidien voient leurs conditions de vie s’aggraver (suicide à france télécom, hausse du chômage de 25% chez les jeunes), le gouvernement et les entreprises accentuent leur politique anti-sociale. Réforme de l’éducation, privatisation de la poste, réforme des retraites, plans de licenciements.
Quelle riposte ?
Parce que nous avons encore toute notre vie à passer dans ce sytème, nous sommes les premiers concernés par ces attaques. Comment réussir à inverser la tendance ? La réponse est simple, le gouvernement ne lachera rien sans combattre. Si nous voulons mettre un coup d’arrêt à sa politique, nous devons construire un mouvement d’ensemble, des jeunes et des travailleurs. Ce mouvement ne se fera pas sans vous. De leur côté, les patrons et les entreprises se coordonnent pour répondre à la crise (sommet du G20, MEDEF). Pourquoi ne ferions nous pas de même ? En partageant nos expériences, en partageant notre temps, nous serions plus efficaces pour construire cette riposte d’ensemble dont nous aurions besoin. C’est ce que se propose de faire le Nouveau Parti Anticapitaliste. Pour toutes celles et ceux qui veulent discuter de l’avenir des lycéens dans cette société et de ce que nous pouvons faire pour l’améliorer, nous proposons de venir en discuter à la réunion publique.