19 novembre 2009, Violences policières inacceptables contre des lycéens mobilisés à Reims
19 novembre 2009, Violences policières inacceptables contre des lycéens mobilisés à Reims
Ce mardi 17 novembre 2009, plusieurs manifestations lycéennes ont eu lieu en France contre le projet de réforme du lycée, les suppressions de poste et la casse du service public d’éducation : 300 manifestants à Nantes, 1000 à Rennes, 1500 à Rouen…
Alors que la contestation monte dans les lycées contre les politiques du Gouvernement en matière d’Education, François Fillon, Valérie Pécresse et Luc Chatel se sont rendus ce jeudi 19 novembre au lycée Roosevelt de Reims.
Sous couvert d’annonces sur l’égalité des chances, le Gouvernement poursuit sa politique de liquidation de l’Education : dizaines de milliers de suppressions de postes, mise en concurrence des lycées, individualisation des parcours, flicage des lycéens.
Près de 200 lycéens s’étaient rassemblés avant l’arrivée de la délégation gouvernementale à 14 heures aux abords du lycée Roosevelt pour manifester leur mécontentement face à ces attaques contre leurs droits et leur avenir.
Les gendarmes mobiles ont alors attaqué le rassemblement lycéen faisant preuve d’une violence féroce à l’égard des manifestants et blessant de nombreux lycéens dont un est encore hospitalisé à l’heure où nous écrivons. Douze lycéens ont également été interpellés sans aucun motif. Il s’agit là d’une volonté d’étouffer toute contestation par la violence policière purement scandaleuse.
Nous dénonçons les violences policières dont ont fait l’objet les lycéens mobilisés de Reims et soutenons leurs revendications d’abandon du projet de réforme du lycée, d’arrêt des suppressions de postes, de refus de la répression et de l’encadrement policier. Nous exigeons avec eux la libération immédiate des lycéens interpellés arbitrairement.
Une nouvelle manifestation aura lieu mardi 24 novembre pour la défense des services publics, contre la privatisation de la poste et contre la casse de l’Education. Elle associera les lycéens, les enseignants, la communauté universitaire et les salariés de la poste. La répresson policière ne suffira pas à faire taire les contestations. Les jeunes du NPA s’associent aux revendications des lycéens et des différents secteurs en lutte. Nous serons présents lors de la manifestation du 24 et appelons à poursuivre et à amplifier la mobilisation lycéenne au-delà de cette date.