septembre 2009

Précarité, formations au rabais, c’est notre avenir qui est en crise ! Résistances !

Les jeunes sont touchés encore plus violemment que les autres par la crise. Leur taux de chà´mage atteint 23,5 %, une augmentation 7 fois plus importante que les autres catégories de salariés. Seuls 38 % des jeunes diplà´més l'an dernier ont trouvé un emploi. Face à  cette situa tion, le gouvernement multiplie les annonces. Mais loin d'améliorer les choses, les chà´mage des jeunes sert de prétexte pour faire passer de nouvelles attaques contre les droits des salariés et faire de nouveaux cadeaux aux patrons.

Le Poing Levé – n°6 – Septembre 2009

Casse de l'Éducation, précarité, répression... C'est notre avenir qui est en crise ! Le gouvernement dit que l'heure est à  la reprise. Mais les jeunes et les salariés continuent de trinquer pour une crise qui n'est pas la leur : licenciements, suppressions de postes, privatisations des services publics... Après avoir distribué des milliards aux banques et aux patrons le gouvernement ose dire que « les caisses sont vides » !

4 pages lycées – Rentrée 2009

Avant les vacances, Sarkozy a fait un petit tour de passe-passe. Il a changé le ministre de l'Éducation. Darcos, qui a supprimé plus de 40 000 postes devient ministre... Du travail ! Et c'est le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, qui le remplace. Darcos avait été grillé par deux mouvements de grève des lycéens contre sa politique et sa gueule. Sarko croit que c'est juste en mettant un nouveau visage au ministère qu'il va réussir à  imposer son objectif, la réforme de la seconde en 2010 !

Ce n’est pas aux femmes de payer leur crise !

Les femmes sont, avec les jeunes et les immigrée-s, la catégorie qui sera la plus touchée par la crise, au niveau économique, social et idéologique. Les femmes sont une variable ajustable aux besoins de l'économie capitaliste. Leur entrée sur le marché du travail salarié s'est beaucoup accrue pendant le boom économique après la seconde guerre mondiale. Mais, elles occupent toujours aujourd'hui, les emplois dits « féminins », souvent moins qualifi és, à  contrats cours et temps partiel imposé. Et l'égalité salariale n'est toujours pas là . Et en période de crise économique, non seulement les questions d'égalité salariale sont mises au placard, mais en plus, on les incite partiellement à  retourner au foyer pour faire des économies sur leurs dos. On creuse ainsi la division entre quelques femmes cadres qui auront un travail stable et un grand nombre de femmes précaires, souvent immigrées, qui travaillent à  leur service.

4 pages étudiant – Rentrée 2009

Cet été, pas de pause pour les jeunes et les salariés qui continuent de payer le prix fort des conséquences d'une crise qui n'est pas la leur : entreprises qui ferment, licenciements, chà´mage mais aussi nouvelles mesures du gouvernement sur le travail le dimanche, suppressions de postes et rigueur budgétaire dans les services publics, privatisation de la posteè?¦ Alors que d'un cà´té le chà´mage explose avec 30 000 demandeurs d'emploi en plus rien que pour le mois de juillet, alors que des salariés continuent à  se battre même en juillet et aoà»t contre la fermeture de leur usine comme à  Molex, les bonus des actionnaires repartent à  la hausse !

Répression et mesures sécuritaires… Ca ne nous empêchera pas de lutter !

L'«ordre moral» ... Le proviseur du lycée Geoffroy-Saint-Hilaire à  Etampes a créé dans son établissement un laboratoire de l'encadrement de la jeunesse. Le règlement intérieur s'apparente presque à  celui d'une prison ou d'un couvent : interdiction des shorts, minijupes, épaules dénudées, jeans troués et des « comportements indécents », ce qui signifie notamment l'interdiction de s'embrasser en public ! A l'entendre, c'est à  peine croyable.

Le Poing Levé – n°6 – Septembre 2009 – Spécial Lycées Pro

Réforme des lycées et des bac pro : le gouvernement nous fait payer la crise ! L'Éducation rentre avec un nouveau ministre : le précédent a été déplacé, suite aux mouvements lycéens qui avaient eu lieu contre sa gueule... Et sa politique. La mauvaise nouvelle, c'est justement que cette politique va rester... Sauf si les lycéens en décident autrement !