Mobilisation de la semaine (17/10-21/10) sur la fac de Lettres et Sciences Humaines à Nantes

Lundi 17/10 :

150 en AG (avec une préparation qui aurait pu être plus poussée). 1/3 de l’AG était composée de militants, le reste comportait beaucoup de nouvelles têtes avec beaucoup de L1 et L2. Les discussions étaient sérieuses et militantes autour du débat projections extérieures/construction sur la fac mais c’est la construction sur la fac qui est le plus ressortie des débats, avec l’orientation vers une lutte contre la précarité à l’Université. L’AG est ressortie avec un comité de mobilisation, une équipe fournie pour rédiger un tract qui appelle à la manifestation du lendemain.

Mardi 18/10 :

Départ à 100-150 de la fac pour aller rejoindre les lycées professionnels en grève juste à côté. Déconnexion entre les gauchistes qui crient à la grève générale contre les patrons et les étudiants primo-manifestants plus mobilisés sur la question de la précarité étudiante. Mais les étudiants étaient contents d’être si nombreux (première depuis le Covid), cortège très compact, beaucoup de discussions tournées autour des conditions de chacun, vraie joie qui ressortait à la fin de la manif, changeant de l’ambiance des manif habituelles qui laissent un goût d’amertume.

Mercredi 19/10 :

AG avec 80 personnes dû à la faiblesse de la communication sur l’AG (seulement des affiches). Les étudiants avaient fait des liens avec les profs de LP et les profs de la fac de droit donc ces derniers ont un peu pris toute la place lors de l’AG avec un discours contre les conditions de travail à l’université et comme quoi ils en étaient réduits à plaider auprès de la Présidence de l’université pour une réduction des effectifs étudiants de 25%. Beaucoup ont été choqués par cette revendication et ont compris que le sort des uns et des autres était lié et qu’il allait falloir se battre.

Jeudi 20/10 :

Comité de mobilisation à 10 personnes (dont 6 non-militants) pour préparer la semaine prochaine avec un tract actualisé, une AG, une prochaine journée de mobilisation le jeudi 27 et des pancartes contre la précarité étudiante. Idée surtout de faire une semaine de mobilisation à la rentrée (du 7 au 11/11) avec une action de visibilité par jour : conférences contre la sélection, dormir tous en tentes sur le campus, ateliers contre la précarité, faire parler les étudiants iraniens du processus révolutionnaire en cours en Iran.