CONTRE LA DICTATURE : SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE CHINOIS

L’incendie qui met le feu au pays

L’incendie meurtrier d’Ürümqi le 24 novembre dernier a fini par mettre le feu à tout le pays. Des manifestants, dont beaucoup de jeunes, sont descendus en masse dans la rue à Pékin, à Shanghai, à Canton, et dans la quasi-totalité des grandes villes du pays pour dénoncer la politique de confinements à répétition que Xi Jinping et sa clique imposent à la Chine entière.

Depuis l’apparition du virus à Wuhan en 2019, les Chinois vivent au rythme des enfermements de masse de quartiers ou de villes entières par les « hommes en blancs ». Et tant pis si la nourriture et les médicaments manquent, ou si les médecins et les secours ne peuvent plus parvenir, comme cela s’est passé à Ürümqi quand l’incendie s’est déchaîné parce que les pompiers ne pouvaient pas se déplacer dans la ville entravée.

Xi Jinping est prêt à mettre en prison à domicile un milliard et demi de personnes pour maintenir sa dictature personnelle sur le PCC et celle du PCC sur le peuple chinois. C’est cela que refusent les travailleurs et la jeunesse chinoise depuis plusieurs jours maintenant.

De la contestation 2.0 à la révolte dans la rue

En réalité, il y a longtemps que la colère couve en Chine. Malgré la censure et la répression féroce, le mécontentement s’exprime depuis des années sur les réseaux sociaux. Des grèves éclatent sans arrêt dans les usines géantes où des centaines de millions d’ouvriers sont exploités pour le compte des grandes entreprises multinationales, aussi bien chinoises qu’occidentales. Des manifestations ont lieu un peu partout.

Comme toutes les dictatures, le régime chinois a fait le choix de la répression tous azimuts. Depuis des années, il mène la guerre contre la société toute entière en restreignant toujours plus les rares libertés démocratiques. Au point de ne même pas tolérer une simple page blanche comme signe de protestation !

Une solution : la Révolution !

Aujourd’hui en retour, c’est toute la société qui se révolte, à commencer par les ouvriers dont l’exploitation forcenée est la base de la richesse actuelle du pays, et la jeunesse qui refuse cet avenir carcéral. A Shanghai, les ouvriers de Foxconn, enfermés dans leurs usines pour continuer de produire en pleine vague épidémique, se sont révoltés et ont affronté la police. Dans les universités, les étudiants chantent l’Internationale pour dénoncer le repli nationaliste de Xi Jinping.

C’est à eux et à tous les Chinois qui ont rejeté sur le chemin la barrière de la peur que nous adressons notre totale solidarité. Leur combat contre la dictature, soi-disant communiste mais en réalité pilier du capitalisme mondial, est le nôtre. Leur victoire sur elle serait à coup sûr un immense pas en avant pour les travailleurs et les peuples du monde entier.