Mercredi 1er mars, c’est l’ENSA de la Villette qui rejoignait le mouvement national des écoles d’Arts et d’Architecture initié quelques semaines auparavant par les écoles de Rouen et Normandie.

Très rapidement, le mouvement s’accélère : un blocus est voté, une assemblée générale de 300 étudiants et professeurs se réunit. On décide rapidement de se coordonner à l’échelle nationale, à envoyer des délégations dans les autres écoles pour les faire rejoindre le mouvement, avec succès !

Tout le monde en a assez du manque de moyen criant dans les écoles d’architecture, les locaux sont vétustes (moisissure apparente, amiante dans les murs, manque d’isolation), certains voyages pédagogiques (nécessaires à l’obtention du diplôme) sont à la charge des élèves, en plus de tout le matériel à acheter dont les prix augmentent avec l’inflation.

Les élèves remettent aussi en cause le contenu des cours, qu’ils jugent non adapté au monde du travail et à la société qu’ils souhaitent et les fameuses « charrettes » (rush de rendus) qui les obligent à bosser nuit et jour.

La mobilisation contre la réforme apparaît comme une occasion à saisir pour gagner sur tout ces tableaux : ils ont raison !