Comment s'étonner que la plupart des jeunes aient décidé de s'abstenir dimanche dernier alors que ces élections ne les concernaient pas. Les partis traditionnels proposaient tout simplement de continuer à mener une politique qui ne nous offre aucun avenir. Depuis de nombreuses années, la jeunesse est sur le devant de la scène politique. Pas sur la vieille scène politique des institutions poussiéreuses et des politiciens, sur celle des luttes sociales. Le dernier mouvement sur les facs que nous venons de connaà®tre vient encore de le prouver. (...)
Partout en Europe, la classe dirigeante et les
différents gouvernements de droite comme de
gauche sont à l'offensive pour détruire les droits
des jeunes et des travailleurs. Dans tous les pays,
la crise sert de prétexte à des attaques contre
les salaires, à des milliers de licenciements, à la
casse de l'éducation et de l'ensemble des services
publics. Partout, lois racistes et lois sécuritaires se
multiplient.
Les jeunes sont touchés de plein fouet par les
conséquences de la crise. La majorité du temps, ils
sont en intérim ou occupent des emplois précaires,
ce sont les premiers à ne pas être renouvelés
quand les entreprises licencient. A la sortie de leurs
études, ce n'est que le chà´mage ou la précarité
qui les attend. Cette société ne nous offre aucun
avenir ! (...)
Renversons le capitalisme !
Pour tous les jeunes :
- Une allocation d'autonomie
- Des diplà´mes de qualité
- Pas de contrats précaires, un CDI pour tous !
Jeudi 28 mai, Sarkozy a annoncé son plan de lutte contre l'« insécurité » : les personnels des lycées (proviseur, profs, pions...) auront le droit de fouiller les élèves et des « équipes mobiles » tourneront de lycée en lycée pour fliquer les lycéens. La vidéosurveillance va se développer et on mettra des détecteurs de métaux dans certains bahuts. (...)
Partout dans le pays des grèves éclatent dans les entreprises contre les conséquences de la crise. A Continental, Caterpillar, et ailleurs... les travailleurs se mobilisent contre les licienciements. Au niveau national, le 1 mai a encore montré, s'il en était besoin, que la colère sociale existe et que les jeunes et les travailleurs refusent de payer les pots cassés de la crise du capitalisme. (...)
La crise se généralise, généralisons la résistance !
Depuis maintenant plusieurs mois la crise économique s'est installée et nous ne sommes pas près d'en voir le bout. Contrairement à ce qu'annonçait le gouvernement la crise ne sera pas résolue en 2009. Il suffit de regarder les taux de croissances (plutà´t de récession) annoncées pour différents pays. L'Irlande devrait voire son PIB diminuer de 7% en 2009 alors qu'il était en hausse de 6% en 2007 ! De même, en France le gouvernement tablait en janvier sur l'arrivée de 400 000 chà´meurs supplémentaires en 2009, finalement il en prévoit plutà´t un million ! La crise loin de se résorber, s'approfondit.
Les vacances sont terminées et la situation n'a pas trop changé : la crise est toujours là et Sarkozy aussi ! (...)
Le chà´mage explose. Les plans de licenciements s'enchaà®nent comme jamais auparavant. Le chà´mage, c'est la négation du droit à l'emploi, du droit à un revenu décent, du droit à un logement... Les patrons continuent d'empocher des bénéfices énormes, mais ils profitent de la crise pour se débarrasser de leurs salariés et faire monter leurs profits. Les jeunes sont particulièrement touchés par cette vague de licenciements, sans compter ceux qui sont précaires, comme les CDD et les intérimaires et qui sont les premiers à perdre leur emploi. Le chà´mage des jeunes augmente deux fois plus vite. (...)
La situation est explosive, c'est la crise !
En ce moment, il faudrait être sur une autre planète pour ne pas en avoir entendu parler. C'est vrai qu'entre les 90 000 chà´meurs supplémentaires au mois de janvier et le million prévu pour 2009, c'est difficile de passer à cà´té.