Journal

Tri social à la fac : la présidence recule devant la mobilisation étudiante

Mardi 19 mars, les différents syndicats étudiants de l’université de Paris 1 annonçaient, en sortie d’une réunion avec la présidence de la fac, qu’un texte présenté en Commission de la formation et de la vie universitaire (CFVU) pourrait conduire à la suppression des rattrapages, des compensations entre les matières et les semestres, des absences injustifiées ( jusqu’alors tolérées jusqu’à trois).

Écoles d’art : en lutte contre l’austérité !

Depuis le début de l’année, des mobilisations éclosent dans les écoles d’art. À Angoulême, Caen, Lyon, ou Tours, Angers et Le Mans (regroupées dans l’école TALM), les étudiantes et étudiants, parfois rejoints par le personnel, se sont mobilisés contre le manque de moyens, la hausse des frais d’inscription ou encore la fermeture de formations.

Un pour tous, tous au Crous !

Cette année encore, les étudiantes et étudiants se sont saisis de tous les outils pour mettre en mouvement leurs camarades de promo, dénoncer la situation des écoles d’art et médiatiser leurs mots d’ordre : pétition, communiqués sur les réseaux sociaux, affiches, initiatives de soutien, comités de mobilisation, manifs ou encore occupations d’écoles, malgré les intimidations des directions.

Les élèves en apprentissage… de la lutte

Les professeurs de l’école LEA-CFI entament leur quatrième semaine de mobilisation contre la fermeture des filières de bac pro dans trois des cinq campus d’Île-de-France, annoncée pour la rentrée prochaine.

Jeux vidéo : avec les patrons aux manettes, rien ne va pour les travailleurs !

C’est au tour de Sony d’annoncer le licenciement de 900 personnes chez Playstation, après que Microsoft en a annoncé 1 900 dans sa division Jeux vidéo, tout juste après avoir racheté Activision Blizzard, l’éditeur de Call of Duty. Après les 10 000 licenciements recensés dans le secteur en 2023, on en est déjà à 7 000 pour 2024.

Trouille des émeutes sociales en haut lieu !

En réponse aux quatre jours d’émeutes dans les quartiers populaires qui avaient suivi le meurtre de Nahel par un policier à Nanterre, le 27 juin dernier, Élisabeth Borne a présenté le 26 octobre à la Sorbonne son nouveau « plan anti-émeute ».