Mardi 19 mars, les différents syndicats étudiants de l’université de Paris 1 annonçaient, en sortie d’une réunion avec la présidence de la fac, qu’un texte présenté en Commission de la formation et de la vie universitaire (CFVU) pourrait conduire à la suppression des rattrapages, des compensations entre les matières et les semestres, des absences injustifiées ( jusqu’alors tolérées jusqu’à trois).
Depuis le début de l’année, des mobilisations éclosent dans les écoles d’art. À Angoulême, Caen, Lyon, ou Tours, Angers et Le Mans (regroupées dans l’école TALM), les étudiantes et étudiants, parfois rejoints par le personnel, se sont mobilisés contre le manque de moyens, la hausse des frais d’inscription ou encore la fermeture de formations.
Cette année encore, les étudiantes et étudiants se sont saisis de tous les outils pour mettre en mouvement leurs camarades de promo, dénoncer la situation des écoles d’art et médiatiser leurs mots d’ordre : pétition, communiqués sur les réseaux sociaux, affiches, initiatives de soutien, comités de mobilisation, manifs ou encore occupations d’écoles, malgré les intimidations des directions.
Les 26 et 27 mars dernier se sont tenues des élections étudiantes à la fac de Nanterre pour élire les représentants étudiants dans les principales instances de l’université, au conseil d’administration (CA) et à la commission de formation et de vie universitaire (CFVU).
Les professeurs de l’école LEA-CFI entament leur quatrième semaine de mobilisation contre la fermeture des filières de bac pro dans trois des cinq campus d’Île-de-France, annoncée pour la rentrée prochaine.
C’est au tour de Sony d’annoncer le licenciement de 900 personnes chez Playstation, après que Microsoft en a annoncé 1 900 dans sa division Jeux vidéo, tout juste après avoir racheté Activision Blizzard, l’éditeur de Call of Duty. Après les 10 000 licenciements recensés dans le secteur en 2023, on en est déjà à 7 000 pour 2024.
La santé mentale de la population s’est dégradée, notamment depuis la pandémie. Selon l’étude CoviPrev, en décembre 2022 : 17 % des Français montrent des signes d’un état dépressif, 24 % des signes d’un état anxieux et 10 % ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année.
Deux jours avant le vote de la loi Darmanin-Le Pen à l’Assemblée, le 17 décembre 2023, la préfecture de police de Paris devançait le gouvernement en expulsant violemment 200 jeunes migrants isolés de leur camp de fortune du pont Marie à Paris.
Comme toute une génération de jeunes intellectuels russes (mais aussi ukrainiens, polonais, juifs, etc.) révoltés contre la barbarie du régime tsariste, Lénine avait trouvé dans le marxisme « l’alliance du socialisme et du mouvement ouvrier » capable d’édifier une société véritablement libre, une société communiste.
Partout dans le monde, depuis plusieurs semaines, la jeunesse est mobilisée en soutien au peuple palestinien et contre la politique coloniale d’Israël et ses alliés impérialistes.
En réponse aux quatre jours d’émeutes dans les quartiers populaires qui avaient suivi le meurtre de Nahel par un policier à Nanterre, le 27 juin dernier, Élisabeth Borne a présenté le 26 octobre à la Sorbonne son nouveau « plan anti-émeute ».
Alors que des milliers de Palestiniens meurent sous les bombes, le gouvernement français espère bien étouffer toute contestation ici. Tous les moyens sont bons pour faire taire ceux qui veulent manifester leur soutien : des interdictions préfectorales, des interpellations, des centaines d’amendes…