Face au capitalisme, organisons-nous !
Le climat social se réchauffe dans le pays. Entre les fonctionnaires qui seront en grève le 5 décembre pour dénoncer les coupes budgétaires, les travailleurs de la SNCF le 11 décembre ou les jeunes qui manifesteront le 7 décembre contre le génocide en Palestine, les terrains de mobilisations ne manquent pas.
En France : la guerre aux pauvres
Le gouvernement Barnier multiplie les coupes budgétaires depuis la rentrée. Santé, éducation, assurance chômage, tout y passe pour combler ce qu’ils appellent « le déficit de l’État ». Tout… sauf les cadeaux au patronat ! Si on ne prend que les exonérations que l’État octroie aux entreprises, cela représente un budget de 80 milliards d’euros par an. Piocher dedans pour réaliser l’objectif des 60 milliards d’économie, il n’en est pas question. C’est au contraire sur les épaules des classes populaires que repose le poids de la dette. Dernier exemple en date : le vote par les sénateurs d’une « contribution de solidarité » censée rapporter 2,5 milliards d’euros, en obligeant les salariés à travailler gratuitement sept heures de plus par an.
L’État montre bien qu’il est au service des plus riches, dont les intérêts ne risquent pas d’être menacés par le gouvernement Barnier. Ces mêmes patrons qui se gavent de subventions et réalisent des profits records, sont en train de licencier partout à travers le pays. Auchan, Michelin, ArcellorMittal… Autant de grands groupes qui se portent bien, et qui menacent pourtant leurs salariés de licenciements. Actuellement ce sont 300 000 emplois qui sont menacés. Le spectre d’une motion de censure plane sur le gouvernement. Aucun cirque parlementaire ou électoral ne mettra fin à cette casse sociale, la réponse viendra d’en bas !
En Palestine : la guerre contre les peuples
Le premier ministre israélien Netanyahu vient d’être condamné pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » par la Cour Pénale Internationale… Plus d’un an après le début du génocide à Gaza ! Celui-ci a dénoncé une décision « antisémite » et estime même être un nouveau « Dreyfus »… façon pour le bourreau de se faire passer pour la victime ! La réalité, c’est que ce mandat a bien peu de chance d’être appliqué et que Netanyahu va pouvoir poursuivre en toute tranquillité sa guerre génocidaire. La police française semble d’ailleurs bien plus occupée à chasser les drapeaux palestiniens dans les stades qu’à faire arrêter un criminel de guerre.
Un monde à renverser
Le capitalisme c’est la guerre contre les pauvres, la guerre contre les peuples. Alors quel avenir pour nous les jeunes, dans un monde qui permet un génocide ? Quel avenir dans un monde où ce sont les patrons qui font la loi ? Nous sommes convaincus que le capitalisme n’est pas une fatalité. Il ne tient qu’à nous de lutter pour changer les choses. Nous sommes nombreux à vouloir changer le monde et il est urgent de regrouper nos forces. De se rassembler, dans nos lycées, nos facs, pour discuter de quelle société nous voulons. Un monde sans oppression, sans guerre, sans exploitation… Bref, une société communiste.
Construire cette société de demain, ça passe aussi par construire les luttes d’aujourd’hui. Faisons des prochaines dates de grèves et de mobilisations des occasions d’exprimer notre colère contre ce système. Mais aussi des occasions de se rassembler et poser les bases d’une lutte d’ensemble. L’avenir est à la révolution !