Notre présence aux élections législatives [Communiqué du NPA-Révolutionnaires]
Le Nouveau Parti Anticapitaliste – Révolutionnaires a présenté des candidatures dans 79 circonscriptions. Mais les délais imposés par Macron dans cette campagne totalement anti-démocratique ne nous ont permis d’imprimer et d’acheminer les bulletins de vote et professions de foi que dans les 29 circonscriptions suivantes :
- Deuxième circonscription du Bas-Rhin : Clément Soubise, 37 ans, aiguilleur du rail et Loïse Corsini, 25 ans, attachée de production dans la culture.
- Première circonscription de Moselle : Célia Lejal, 24 ans, étudiante et Matéo Barbosa, 28 ans électrotechnicien dans l’enseignement supérieur.
- Troisième circonscription de Moselle : Gaël Diaferia, 43 ans, secrétaire médico-social et Chantal Muszynski, 70 ans, retraitée de la santé.
- Première circonscription de la Seine-Maritime : Marie-Hélène Duverger, 51 ans, enseignante en collège et Mathias Le Corre, 24 ans, étudiant.
- Troisième circonscription de l’Isère : Baptiste Anglade, 33 ans, travailleur social et Aurélia Barnet, 33 ans, formatrice en CFA.
- Troisième circonscription du Rhône : Anaïs Barrallon, 25 ans, enseignante en collège et Willi Charpail, 25 ans, étudiant.
- Sixième circonscription de l’Isère : Pierre Fabre, 45 ans, conducteur de car et Olivier Mauviel, 28 ans, enseignant.
- Sixième circonscription du Rhône : Raphaëlle Mizony, 21 ans, étudiante et Lionel Piettre, 39 ans, enseignant-chercheur.
- Sixième circonscription du Calvados : Bérangère Lareynie, 42 ans, enseignante en collège et militante syndicale et Valentin Colin, 43 ans, aide-soignant.
- Neuvième circonscription de la Haute-Garonne : Nathanaëlle Loubet-Sruh, 27 ans, enseignante et Laura Milan, 25 ans, ingénieure en agronomie.
- Deuxième circonscription du Nord : Etienne Testart, 36 ans, ouvrier-soudeur en maintenance ferroviaire et Anaïs Gourgand, 24 ans, étudiante.
- Première circonscription de la Loire-Atlantique : Betty Collober, 31 ans, employée de la sécurité sociale et Thelma Turrillo, 22 ans, étudiante en architecture.
- Première circonscription du Doubs : Alain Ruch, 68 ans, bibliothécaire retraité et Nathalie Henry, 58 ans, infirmière.
- Troisième circonscription des Bouches-du-Rhône : Juliette Coleou, 34 ans, vendeuse en magasin de sport et Raphaël Duraffourg, 37 ans, comptable.
- Sixième circonscription du Finistère : Kenny Delferrière, 71 ans, retraité et Roselyne Del Negro, 27 ans, chargée de mission environnement.
- Troisième circonscription de Gironde : Nathan Minvielle-Larrousse, 25 ans, étudiant et Nora Zakri, 23 ans, étudiante dans la santé.
- Première circonscription de Maine-et-Loire : Anthony Gouas, 47 ans, enseignant et Nathalie Juigner, 51 ans, agent territorial en situation de handicap.
- Deuxième circonscription de Haute-Savoie : Geoffrey Cornet, 32 ans, agent de maintenance ferroviaire et Judas Rabiller, 22 ans, étudiante.
- Quinzième circonscription de Paris : Pierre Augros, 34 ans, agent d’accueil et de surveillance de musée dans la territoriale et Brenda Labat, 41 ans, cheminote.
- Neuvième circonscription de Paris : Blandine Chauvel, 35 ans, assistante sociale à l’hôpital et Florence Brossat, 50 ans, conductrice de train.
- Dixième circonscription du Val-de-Marne : Selma Labib, 28 ans, conductrice de bus et Benoit Chazerand, 37 ans, aiguilleur du rail.
- Onzième circonscription du Val-de-Marne : Sébastien Sugranes, 36 ans, aide-soignant et François Hebrard, 30 ans, employé territorial.
- Sixième circonscription du Val-de-Marne : Murielle Morand, 53 ans, biochimiste dans l’industrie pharmaceutique et Mathis Aversenq, 24 ans, étudiant.
- Sixième circonscription des Yvelines : Ken Armède, 47 ans, ouvrier dans l’industrie automobile et Rémi Vépierre, 36 ans, cheminot.
- Première circonscription des Hauts-de-Seine : Armelle Pertus, 48 ans, professeure des écoles et Gaël Quirante, 48 ans, postier licencié et syndicaliste.
- Quatrième circonscription des Hauts-de-Seine : Mathilde Eisenberg, 41 ans, professeure des écoles et Victor Mendez, 27 ans, étudiant.
- Cinquième circonscription du Val-d’Oise : Jean-Baptiste Poiaghi, 34 ans, enseignant en lycée professionnel et Mina Khalil, 38 ans, employée de la Sécurité sociale.
- Onzième circonscription des Hauts-de-Seine : Xavier Chiarelli, 43 ans, postier et Elena Sauterey, 30 ans, éducatrice spécialisée.
- Septième circonscription de Seine-Saint-Denis : Elsa Caudron, 34 ans, travailleuse dans une association de défense de la nature et Gilles Texier, 32 ans, enseignant dans le 93.
Dans toutes les autres circonscriptions, nous appelons à voter pour les candidats de Lutte ouvrière, parce que ce sont eux aussi des travailleurs et des travailleuses qui portent des perspectives révolutionnaires.
Le NPA-Révolutionnaires tiendra un meeting central à Paris en soutien à ses candidatures le mardi 25 juin à l’Espace Mas à partir de 19h, avec Selma Labib et Gaël Quirante qui ont conduit la liste « Pour un monde sans frontières ni patrons, urgence révolution » aux élections européennes. Les militants du NPA-Révolutionnaires seront présents au meeting parisien de Lutte Ouvrière le samedi 22 juin à 15h à la Mutualité.
Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a fait une passe décisive au RN. Après avoir pavé la voie à l’extrême droite, le prétendu « rempart » macroniste devient un tapis rouge pour un possible Bardella Premier ministre, et une possible cohabitation. Leur collusion avait déjà été visible, en particulier avec le vote de l’indigne loi Darmanin-Le Pen sur l’immigration.
Le RN prétend incarner la haine de Macron, mais sagement débarrassée de toute haine contre le monde patronal, responsable des bas salaires et des licenciements. Bardella-Le Pen la transforment au contraire en haine contre leurs cibles habituelles : étrangers, immigrés, femmes et minorités de genre… Une arrivée au pouvoir du RN renforcera aussi les groupuscules fascistes violents.
Le programme anti-ouvrier et pro-patronal du RN, son racisme décomplexé, son sexisme et sa haine des personnes LGBTI présentent un grave danger non seulement pour les concernés mais aussi pour les divisions qu’ils font peser sur les classes populaires. Tout bénéfice pour le patronat qui pourra redoubler d’attaques.
Mais ce n’est pas le « Nouveau Front populaire », qui donne la part belle au PS et EELV, qui les fera reculer.
Tous les leaders de la gauche, rabibochés en catastrophe, dont d’anciens ministres, voudraient qu’on compte aujourd’hui sur leur unité dans les urnes pour se débarrasser de Le Pen et de Macron. Mais ce Nouveau Front populaire propose 267 investitures du PS et d’EELV, des partis qui ont soutenu et participé dans un passé récent au gouvernement de François Hollande : loi Travail, armée française lancée au Mali et en Centrafrique, chasse aux migrants, déjà… Comment croire que l’on sauvera l’hôpital avec un Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé de Macron ?
Le Front populaire, ce sont aussi les déclarations démagogiques sur les prétendues « frontières passoires » de Fabien Roussel, alors que les frontières de l’Europe forteresse ont fait 25 000 morts en Méditerranée et la promesse d’une « police de proximité » de la France insoumise – alors qu’on n’a pas besoin de plus de sécuritaire mais bien de plus de services publics essentiels dans la santé, le logement, l’éducation, les transports ou la culture.
Le programme de ce « Nouveau Front populaire » affiche des mesures d’urgence pour les salariés. Mais nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour imposer nos préoccupations, nos revendications, pendant cette campagne comme après les élections, quels que soient les résultats.
La démagogie « anti-système » du FN-RN s’est nourrie depuis quarante ans des désillusions semées par Mitterrand, Jospin, Hollande… qui ont fait croire au « changement » mais ont rangé leurs promesses électorales aussitôt parvenus à la tête d’un État taillé sur mesure pour défendre les intérêts du patronat. Ce sont quarante ans de prétendus « barrages », quarante ans de politiques antisociales et racistes de gauche comme de droite, qui expliquent aujourd’hui en grande partie ces 40 % pour l’extrême droite. Pour enrayer cette mécanique infernale où les « barrages » se transforment en boulevards, nous ne devons compter que sur nous-mêmes, reprendre confiance en nos propres forces pour nous affronter à ce système économique qui nourrit aujourd’hui les idées les plus réactionnaires.
C’est ce que le NPA-Révolutionnaires dira dans la rue, les lieux d’études et les entreprises, mais aussi dans ce premier tour des législatives du 30 juin prochain, en appelant à voter pour des candidats et candidates révolutionnaires : pour ses propres candidatures là où elles existent et pour celles de Lutte ouvrière partout ailleurs.
Face à la menace d’une politique d’extrême droite fascisante contre les travailleurs, les travailleuses et la jeunesse, un sursaut, une unité, un front sont nécessaires : par nos luttes et nos grèves.
C’est ainsi, uniquement, que nous imposerons les revendications du monde du travail et de la jeunesse. Nous faisons tourner toute la société, nous pouvons aussi tout arrêter, cela nous donne une force potentielle gigantesque.
Une force telle qu’elle permettrait de changer cette société du tout au tout. Plus que jamais, contre les politiques antisociales qui pavent la voie à l’extrême droite, il y a urgence à la révolution !