Sous le soleil de l’internationalisme

Les 29es Rencontres internationales de jeunes se tiendront du 30 juillet au 5 août à Besalú, au nord de Barcelone, dans l’État espagnol. Les RIJ sont organisées par la Quatrième Internationale, regroupement d’organisations anticapitalistes et révolutionnaires présent dans une quarantaine de pays. Y participent également des organisations qui en sont sympathisantes ou entretiennent des relations fraternelle avec elle. Nous retrouverons des jeunes militantes et militants anticapitalistes de toute l’Europe et au-delà (Tunisie, Philippines, Mexique…).

Les quinze premiers jours de mandat de François Hollande, de la rencontre avec Angela Merkel aux sommets de l’Otan et du G8, montrent bien à quel point les classes dirigeantes savent se coordonner entre elles pour nous faire payer leur crise. Il devrait en aller de même pour nous  ! Face à des attaques similaires, nos résistances ont besoin de se coordonner. Les luttes de la jeunesse, d’un point à l’autre du globe, sont autant d’expériences précieuses à échanger pour mieux réussir les prochaines.

Pour transformer le monde, il faut le comprendre. Avec des formations sur la crise, sur l’économie, sur l’impérialisme, cette semaine nous permet de discuter, de nous former, de débattre sur des sujets que l’urgence des échéances militantes nous empêche parfois d’aborder au long de l’année. La diversité des participants permet d’accéder à autant de traditions, d’expériences, de connaissances  : luttes contre l’austérité en Grèce, contre le réchauffement climatique au Danemark, contre la précarité au Portugal, pour l’Éducation en Italie, revendications nationales dans l’État espagnol, révoltes de la jeunesse en Grande-Bretagne, révolutions dans le monde arabe, mouvements des Indignés, luttes féministes et LGBTI… Une condition essentielle pour tenter de faire la synthèse du meilleur des acquis du mouvement ouvrier.

La variété des expériences concerne aussi les partis que nous construisons. Les débats qui agitent le NPA ne sont pas propres à la France. On le réalise en étudiant de près la diversité des situations des courants anticapitalistes. Chaque expérience, avec ses forces et ses faiblesses, est un élément de plus pour discuter de notre propre orientation.

Pour les jeunes qui s’intéressent au NPA, notamment celles et ceux qui nous ont connus ou contactés pendant la campagne 2012, les RIJ seront donc une échéance majeure de formation, d’échanges et de convivialité… Sous le soleil de l’internationalisme  !

Jean-Baptiste Pelé