Notre avenir vaut plus que leurs profits

ON VEUT TOUT CHANGER, ON VA RIEN LÂCHER !

Les élections régionales se dérouleront dans un contexte où la situation des jeunes et des salariés ne cesse de se dégrader. Les conséquences de la crise pèsent lourdement. Avec les licenciements et le non renouvellement des contrats précaires, le taux de chômage des jeunes atteint plus de 23 %. Au niveau mondial, ce sont 10,5 millions de jeunes en plus qui se retrouvent au chômage !

Après avoir distribué des milliards aux banques, le gouvernement Sarkozy continue son offensive contre nos droits, bien décidé à nous faire payer à nous le coût de la crise. Subventions aux patrons, suppressions de postes massives dans les services publics, réforme de la santé et, comme si ça ne suffisait pas, il lance maintenant une réforme des retraites.

Dans l’éducation, ce sont encore 16 500 postes de profs supprimés à la rentrée prochaine et toujours 80 000 prévues d’ici 2012. Luc Chatel, malgré la mobilisation des lycéens de l’an dernier, continue de passer en force pour appliquer sa réforme. Les conséquences de l’autonomie des universités apparaissent avec des diplômes au rabais et soumis aux intérêts immédiats des entreprises.

Sous prétexte de lutter contre le chômage des jeunes, le gouvernement développe massivement l’apprentissage. C’est-à-dire qu’il généralise la précarité (un apprenti de 16 ans ne touche que 30 % du SMIC) pour offrir une main-d’oeuvre pas chère au patronat !

Sans parler de la répression et du racisme que subissent une grande partie des jeunes dans les quartiers, les jeunes issus de l’immigration ou ceux qui osent se mobiliser pour défendre leurs droits et contre qui on envoie la police et l’armée. Le débat nauséabond sur l’identité nationale n’a fait que renforcer ce racisme.

Il y a six ans, ayant remporté 20 régions sur 22, le PS déclarait qu’il en ferait des « contre-pouvoirs » face à la droite. Mais il a mis en oeuvre lui-même, à la tête des conseils régionaux avec ses alliés du PCF et des Verts, une politique libérale qui a accompagné la politique de la droite. Dans le Nord Pas-de-Calais, la région subventionne à hauteur de 4,8 millions d’euros l’enseignement privé au lieu de donner cet argent au service public. Elle participe également à la mise en place des « pôles d’excellence » universitaires voulus par la droite au pouvoir en octroyant 85 millions d’euros au financement d’un pôle d’élite lillois mettant en concurrence les universités. Autant d’exemples qui montrent que la gauche traditionnelle s’est convertie au capitalisme. Elle s’adapte et mène des politiques proches de la droite. Il est grand temps d’inverser les choses. Nous ne voulons pas d’une société qui ne nous offre aucun avenir.

Il faut imposer une augmentation de tous les salaires de 300 euros, l’interdiction de tous les licenciements et de tous les contrats précaires. Nous ne voulons plus être des salariés jetables.

A l’inverse des réformes libérales de l’éducation, nous voulons des diplômes nationaux de qualité, reconnus sur le marché du travail. Pour permettre à tous d’étudier et se former sans vivre dans la misère, nous voulons une allocation d’autonomie à hauteur du SMIC pour tous les jeunes de 16 à 25 ans. Ce n’est pas des flics dont nous avons besoin, c’est d’un avenir : flics hors des facs, des lycées et des quartiers ! Les luttes de l’an dernier contre les licenciements, la réforme des universités et des lycées n’ont pas réussi à imposer des défaites au gouvernement faute d’unification. C’est d’un mouvement d’ensemble des jeunes et des salariés dont nous avons besoin pour inverser la vapeur.

Le 14 mars prochain, voter pour les listes du NPA permettra d’exprimer notre ras-le-bol de ces politiques, notre volonté d’en finir avec le capitalisme qui détruit nos vies et la planète et d’envoyer un signal clair : on veut tout changer, on va rien lâcher !

LA MOBILISATION CONTRE LA CASSE DE L’EDUCATION S’AMPLIFIE !

La politique du gouvernement fait des ravages dans le service public d’éducation. 13 500 suppressions de postes cette année, réforme des lycées qui vient détruire le BAC national, précarisation des enseignants… Dans le Nord Pas de Calais, ce sont 646 postes qui vont disparaître à la rentrée prochaine (16 000 au niveau national). Classes surchargées, fermetures d’options voire de filières en seront les conséquences directes !

Face à cette politique, un début de résistance voit le jour. En région parisienne, à Marseille, à Limoges ou encore à Besançon les enseignants sont en grève et se mobilisent, parfois rejoints par les lycéens et les parents d’élèves. Dans le Nord Pas de Calais, la mobilisation est lancé dans plusieurs établissements (Boulogne, Denain, Lille, Douai…) et s’étend jour après jour.

Vendredi 12 mars a lieu une journée nationale de mobilisation de l’éducation. Cette date doit être un point d’appui pour amplifier le mouvement et gagner le retrait de la réforme Chatel et l’arrêt des suppressions de postes.

Tous à la manifestation à Lille, vendredi 12 mars 14h30 porte de Paris

Le 14 mars, VOTEZ pour la liste TOUT CHANGER, RIEN LÂCHER ! présentée par le NPA et soutenue par Olivier BESANCENOT