18 octobre : les universités et les lycées en lutte contre la précarité !

La semaine passée a été marquée par la journée de grève et de manifestation du 18 octobre. Dans les facs et les lycées, les jeunes ont eux aussi voulu montrer leur colère face au gouvernement Macron et au patronat, responsables de l’inflation et de la dégradation de nos conditions de vies. Toute la semaine, les étudiants se sont réunis en assemblée générale dans les universités pour s’organiser et discuter de la situation politique ouverte par la grève des raffineurs. Le mardi, ce sont des centaines de jeunes dans toute la France qui se sont retrouvés en manifestation, derrière leurs banderoles de fac ou d’organisations. Les lycéens, eux, se sont mobilisés dès le mardi matin devant leurs établissements, parfois pendant plusieurs jours, malgré la répression policière systématique.

Des raisons de se battre, on en a…

Si la mobilisation a eu du mal à tenir sur la durée, on a pu voir et sentir que la vie chère, et toutes les mesures d’austérité prises par le gouvernement ces dernières années ont touché durement une partie de la jeunesse. Aux logements trop cher, à l’augmentation des prix dans les magasins, aux bourses trop faibles s’ajoutent toutes les réformes de l’éducation et de l’enseignement supérieur qui ont accentué la sélection à l’université, en premier lieu avec Parcoursup, et celles cherchant à mettre au pas la jeunesse comme le SNU.

La colère est bien là, et les raisons de se battre ne manquent pas. Une fois n’est pas coutume, c’est l’ambiance de lutte dans le monde du travail, des raffineurs jusqu’aux cheminots qui a donné envie aux jeunes de se mobiliser la semaine dernière. Cette journée doit en appeler à d’autre, et les centaines de jeunes déterminés ne sont qu’un aperçu de ce qu’une réelle mobilisation des facs et des lycée pourrait donner.

Quelle politique pour le NPA-jeune ?

Au NPA-Jeune, nous avons pleinement pris part au combat qui s’est engagé la semaine dernière. Nous sommes convaincus que c’est derrière le monde du travail que la jeunesse scolarisée a intérêt à se battre, et nous avons été de ceux et celle qui cherchent à construire cette mobilisation. En réunissant des assemblées générales et des comités de mobilisations partout où nous sommes, pour que l’ensemble des étudiants, qu’ils soient organisés ou non dans des organisations politiques ou syndicales, puissent pleinement participer. Partout où nous sommes, nous devons continuer à nous adresser aux jeunes autour de nous, pour préparer la suite.