Editorial

Précarité, formations au rabais, c’est notre avenir qui est en crise ! Résistances !

Les jeunes sont touchés encore plus violemment que les autres par la crise. Leur taux de chà´mage atteint 23,5 %, une augmentation 7 fois plus importante que les autres catégories de salariés. Seuls 38 % des jeunes diplà´més l'an dernier ont trouvé un emploi. Face à  cette situa tion, le gouvernement multiplie les annonces. Mais loin d'améliorer les choses, les chà´mage des jeunes sert de prétexte pour faire passer de nouvelles attaques contre les droits des salariés et faire de nouveaux cadeaux aux patrons.

4 pages lycées – Rentrée 2009

Avant les vacances, Sarkozy a fait un petit tour de passe-passe. Il a changé le ministre de l'Éducation. Darcos, qui a supprimé plus de 40 000 postes devient ministre... Du travail ! Et c'est le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, qui le remplace. Darcos avait été grillé par deux mouvements de grève des lycéens contre sa politique et sa gueule. Sarko croit que c'est juste en mettant un nouveau visage au ministère qu'il va réussir à  imposer son objectif, la réforme de la seconde en 2010 !

Répression et mesures sécuritaires… Ca ne nous empêchera pas de lutter !

L'«ordre moral» ... Le proviseur du lycée Geoffroy-Saint-Hilaire à  Etampes a créé dans son établissement un laboratoire de l'encadrement de la jeunesse. Le règlement intérieur s'apparente presque à  celui d'une prison ou d'un couvent : interdiction des shorts, minijupes, épaules dénudées, jeans troués et des « comportements indécents », ce qui signifie notamment l'interdiction de s'embrasser en public ! A l'entendre, c'est à  peine croyable.

Après le bac… Le gouvernement nous souhaite un avenir de merde !

Le taux de chà´mage des jeunes a augmenté de plus de 32% depuis un an. Nous sommes les premiers touchés par les emplois précaires, les premiers supprimés quand les entreprises, touchées ou non par la crise, licencient à  tour de bras. Les universités attaquées Plus on est diplà´mé, moins on est touché par le chà´mage sur la longue durée. Un diplà´me correspond à  un certain nombre de garanties, concernant le niveau de salaire, les conditions de travail et les droits. Pour combattre le chà´mage des jeunes, il faudrait donc que nous ayons un meilleur accès aux études, plus de moyens pour nous former. (...)

Bienvenus dans un lycée… Menacé !

Le 23 juin, le ministre de l'Éducation a changé. Mais le projet du gouvernement reste le même : faire des économies sur l'École, pourrir l'avenir des jeunes et nous obliger à  fermer nos gueules. 16 000 postes supprimés Le gouvernement a fait plusieurs milliards d'euros de cadeaux aux grandes entreprises soi-disant touchées par la crise. Par contre, il a décidé de supprimer 80 000 postes en cinq ans dans l'Éducation. A la rentrée 2010, ce sont 16 000 postes qui vont disparaà®tre. Ca voudra dire des classes surchargées, moins de possibilités de s'en sortir pour ceux qui ont des difficultés... (...)

Pour la liberté sexuelle, Égalité des droits !

Les marches des fiertés lesbiennes, gay, bi et trans rassemblent des centaines de milliers de personnes dans le monde entier. Elles commémorent les émeutes de Stonewall, quartier de New-York o๠des affrontements avaient eu lieu entre la police et les trans en 1969. Quarante ans après, la lutte pour la liberté de vivre sa sexualité est toujours d'actualité. (...)

Face à  ce gouvernement de casseurs, organisons nous pour préparer la rentrée !

Une semaine après les élections européennes, Sarko et sa clique jouent les gros bras, ils se sentent forts et se cachent derrière le résultat des Européennes pour paraà®tre légitime. Ce score ne doit pas nous impressionner, 30% alors que la participation est en dessous de 40%, ça fait seulement 11% de la population qui a effectivement voté pour l'UMP. (...)

Ne laissons pas le gouvernement prendre la confiance, Imposons nous dans la rue !

Comment s'étonner que la plupart des jeunes aient décidé de s'abstenir dimanche dernier alors que ces élections ne les concernaient pas. Les partis traditionnels proposaient tout simplement de continuer à  mener une politique qui ne nous offre aucun avenir. Depuis de nombreuses années, la jeunesse est sur le devant de la scène politique. Pas sur la vieille scène politique des institutions poussiéreuses et des politiciens, sur celle des luttes sociales. Le dernier mouvement sur les facs que nous venons de connaà®tre vient encore de le prouver. (...)