Contre la réforme du lycée de Darcos/Chatel
Arrêt des suppressions de postes
Ni flics, ni flicage dans nos lycées
TOUS EN GREVE !
L'«ordre moral» ...
Le proviseur du lycée Geoffroy-Saint-Hilaire à Etampes a créé dans son établissement un laboratoire de l'encadrement de la jeunesse. Le règlement intérieur s'apparente presque à celui d'une prison ou d'un couvent : interdiction des shorts, minijupes, épaules dénudées, jeans troués et des « comportements indécents », ce qui signifie notamment l'interdiction de s'embrasser en public ! A l'entendre, c'est à peine croyable.
Réforme des lycées et des bac pro : le gouvernement nous fait payer la crise !
L'Éducation rentre avec un nouveau ministre : le précédent
a été déplacé, suite aux mouvements lycéens qui avaient eu lieu contre sa gueule... Et sa politique. La mauvaise nouvelle, c'est justement que cette politique va rester... Sauf si les lycéens en décident autrement !
Notre avenir est en crise!
Il faut s'organiser pour résiter!
Leur éducation et la nà´tre !
35% : c'est la hausse du chà´mage des jeunes depuis juin 2008 ! Eh non, la crise n'épargne pas les jeunes ! Le gouvernement non plus d'ailleurs, avec ses attaques contre l'Éducation : baisses des budgets, casse des diplà´mes, financement privés... Une Éducation au
service des entreprises, voilà son projet !
C'est leur crise, pas la nà´tre ! Interdiction des licenciements, un emploi décent pour toutes et tous !
Le bilan de cet été ne doit pas nous surprendre. Le flot de licenciements que les travailleurs subissent depuis le début de la crise ne s'est pas interrompu. Déjà depuis l'arrivée de Sarkozy au pouvoir, les attaques contre notre camp social vont bon train : retour sur tous nos acquis sociaux, avec notamment le travail du dimanche et le fameux travailler plus pour gagner moins...
Le 2ème semestre 2009 a connu un mouvement sur les universités
exceptionnel par bien des aspects. Débuté le 2 février pour une partie des universités, la grève s'est poursuivie jusqu'à juin pour toute une série de facs. La mobilisation est partie du secteur traditionnellement
le moins combatif de l'enseignement : les enseignants-chercheurs.
Mais au final, elle a touché toutes les composantes de l'université
à des degrés divers. A travers la longueur de cette mobilisation et devant ce gouvernement arrogant et décidé à ne pas céder, une évolution des consciences s'est opérée notamment chez les enseignants-chercheurs qui n'avaient que très peu d'expérience de lutte. Quoi qu'il en soit la situation sur les universités a changé après cette mobilisation. Les liens entre les différentes composantes, notamment entre étudiants et enseignant, ce sont renforcés, les points de vue ont convergé sur l'analyse des réformes qui touchent l'université. Mais cette mobilisation n'a pas gagné. L'enjeu est donc de comprendre les forces et les faiblesses de cette mobilisation, et forts de ces bilans pouvoir engager de nouvelles batailles en se mettant en position de pouvoir les remporter.
Partout en Europe, la logique des gouvernements consiste à casser les services publics (santé, transport, services postaux, Éducation...). Les patrons essayent de réduire les salaires dans le privée, licencient sous prétexte que c'est la crise.
Partout en Europe, la logique des gouvernements consiste à casser les services publics (santé, transport, services postaux, Éducation...). Les patrons essayent de réduire les salaires dans le privée, licencient sous prétexte que c'est la crise.
Le taux de chà´mage des jeunes a augmenté de plus de 32% depuis un an. Nous sommes les premiers touchés par les emplois précaires, les premiers supprimés quand les entreprises, touchées ou non par la crise, licencient à tour de bras.
Les universités attaquées
Plus on est diplà´mé, moins on est touché par le chà´mage sur la longue durée. Un diplà´me correspond à un certain nombre de garanties, concernant le niveau de salaire, les conditions de travail et les droits. Pour combattre le chà´mage des jeunes, il faudrait donc que nous ayons un meilleur accès aux études, plus de moyens pour nous former. (...)
Le 23 juin, le ministre de l'Éducation a changé. Mais le projet du gouvernement reste le même : faire des économies sur l'École, pourrir l'avenir des jeunes et nous obliger à fermer nos gueules.
16 000 postes supprimés
Le gouvernement a fait plusieurs milliards d'euros de cadeaux aux grandes entreprises soi-disant touchées par la crise. Par contre, il a décidé de supprimer 80 000 postes en cinq ans dans l'Éducation. A la rentrée 2010, ce sont 16 000 postes qui vont disparaà®tre. Ca voudra dire des classes surchargées, moins de possibilités de s'en sortir pour ceux qui ont des difficultés... (...)