La mobilisation des étudiants parisiens contre le génocide en Palestine continue : toutes et tous dans la rue le 7 décembre !
Article du n°23 de Révolutionnaires (28 novembre 2024)
Les initiatives étudiantes en solidarité aux peuples palestinien et libanais continuent. Depuis début novembre, l’indignation face au génocide à Gaza, à la colonisation en Cisjordanie et aux bombardements du Liban a trouvé une expression dans les facs parisiennes. Blocus, assemblées générales et rassemblements ont essaimé d’une fac à l’autre en ordre dispersé.
Des AG de Tolbiac à celles de Clignancourt, en passant par l’École normale supérieure, les étudiants mobilisés remettent en cause la complicité de la France avec la politique coloniale israélienne, notamment par la volonté de rompre les partenariats universitaires qui appuient celle-ci. Au printemps dernier, les occupations massives des étudiants américains s’étaient répandues comme une traînée de poudre à travers le monde. Qu’une part significative de la jeunesse, au cœur des puissances impérialistes, conteste l’ordre bourgeois mondial ne plaît pas à ses représentants, Macron et Biden en tête. D’autant plus que son agitation pourrait donner des idées à d’autres, et en premier lieu aux travailleurs, ici et ailleurs. Ce n’est qu’avec la force de leur mobilisation que nous pourrons peser sur la politique des États impérialistes qui arment et soutiennent l’État israélien pour en faire leur gendarme dans la région.
C’est justement ce qui fait peur au gouvernement qui cherche à s’appuyer sur les directions de facs pour empêcher que cette agitation se développe et se répande dans la population, quitte à envoyer les CRS intimider les jeunes mobilisés à Jourdan ou Paris 3. Pour faire entendre la colère, il faut que les étudiants mobilisés se coordonnent et s’adressent à d’autres (comme cela a pu commencer avec la tenue d’AG « interfac » rassemblant près de 150 étudiants). Nous devons chercher les moyens de massifier la mobilisation dans la jeunesse, mais aussi dans le monde du travail. La journée de mobilisation nationale du 7 décembre appelée par différentes organisations de jeunesses (à l’initiative du NPA Jeunes Révolutionnaires) doit servir de point d’appui dans cette direction.
Lou Ollivier et Alexis Micshen