Face à l’extrême-droite et ceux qui lui pavent la voie : Urgence révolution !

Il y a 10 ans, des militants d’extrême-droite attaquaient des militants de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue dans Paris et tuaient Clément Méric, également syndicaliste à Solidaires Etudiant.e.s. 10 ans après, on n’oublie pas et on ne pardonne pas ! Le 4 juin, nous manifesterons non seulement pour rendre hommage à notre camarade, mais également pour continuer à nous opposer à l’influence de plus en plus grande de l’extrême-droite dans la société !

L’extrême-droite, notre ennemi mortel !

L’extrême-droite a toujours été un ennemi mortel pour notre classe. Les partis fascistes, avant d’accéder au pouvoir dans des pays d’Europe dans les années 20 et 30, avaient pour rôle de casser les grèves et de servir de milice patronale. Aujourd’hui, l’extrême droite aspire dans de nombreux pays à gérer les affaires de la bourgeoisie, en portant toujours plus de coups à la classe ouvrière et à la jeunesse. En Italie, le gouvernement de la nostalgique de Mussolini, Giorgia Meloni, remplit son rôle à merveille, entre politiques pro-patronales pour baisser les prestations sociales et politiques xénophobes et anti-migrant.e.s. Quant à Le Pen, sa molle opposition à la réforme des retraites et son mutisme quant à toutes les autres lois de casse sociale ne fait aucun doute quant à ce qu’elle ferait au pouvoir : mener une politique au service des patrons, comme tous ses amis qui ont gouverné ou qui gouvernent aux Etats-Unis, au Brésil, en Italie, en Hongrie … Pas étonnant alors de voir leurs gros bras s’attaquer au mouvement social !

Des politiques antisociales pendant 40 ans, l’extrême-droite à 40% !

Cette montée de l’extrême-droite ne tombe pas du ciel : les Macron, Darmanin et leurs potes lui déroulent le tapis rouge, quand ils ne mènent pas une politique similaire. Entre l’opération Wuambushu à Mayotte, immonde de xénophobie, de colonialisme et de violence sociale, et la loi immigration, il a bon dos le “rempart Macron” face à l’extrême-droite ! Les images d’habitations détruites, de tirs policiers et les propos d’un élu macroniste jugeant  qu’il faudrait “finir par tuer” les migrant.e.s comorien.ne.s n’ont rien à envier à la gerbe raciste que Le Pen ou Zemmour déverseraient s’ils étaient à l’Elysée ou à Matignon. 

Surtout, toute la misère sociale qu’engendrent les gouvernements de gauche comme de droite depuis des décennies permet à l’extrême droite de faire de la précarité et du chômage son fonds de commerce. En 1986, le FN entre pour la première fois en nombre à l’assemblée nationale après 6 ans de Mitterrand, alors synonyme de désillusion pour des millions de travailleurs et de jeunes. Hollande aussi, avec les fermetures d’usines et sa loi Travail, a permis le développement du FN à une grande échelle. La désillusion générée par la gauche au pouvoir a participé à renforcer l’extrême-droite. 

La meilleure arme contre l’extrême-droite : la combattre nous mêmes ! 

Pendant la mobilisation des retraites, l’extrême-droite n’est pas sur son terrain, ni dans les manifs ! Le meilleur moyen pour la faire taire, ce sont bien les mouvements d’ensemble de notre camp social, c’est prendre la rue en manifestant massivement et en se mettant en grève, c’est avant tout contester toutes les politiques capitalistes qui font son lit. Mais c’est aussi refuser leur présence sur nos lieux de travail et d’études, combattre leurs idées. Au discours nationaliste, nous opposons la solidarité internationale entre les travailleurs, loin des slogans sur les frontières qui nous “protègent” !  L’extrême-droite est un allié de ce système capitaliste, elle se nourrit de la débâcle générée par celui-ci. Alors soyons antifascistes… et résolument communistes révolutionnaires !

Affirmons le dès le 4 juin, à 11h au métro Barbès-Rochechouart !